Quelles traces ont laissé les Romains en Lorraine ?
La culture de la vigne ? Certainement.
Les tuiles rouges de nos villages lorrains qui leur donnent une touche "provençale" ? Assurément !
Mais il y a plus à découvrir, notamment pour les férus d'histoire et d'archéologie, ceux qui se passionnent pour la période de l'Antiquité, où Celtes et Romains cohabitaient dans la région actuelle de Lorraine.
Cet article est le résumé d'un petit voyage qui nous mènera sur trois sites de la Lorraine romaine, de la Vôge aux Vosges du Nord.
Prêt à remonter le temps de 2000 ans en arrière !
Les Romains en Lorraine
Avant l’arrivée des Romains, le territoire de l'actuelle Lorraine était principalement occupé par deux tribus de la Gaule Belgique : les Médiomatriques et les Leuques.
Les Médiomatriques en Lorraine
Les Médiomatriques, dont la capitale était Divodurum (aujourd’hui Metz), occupaient la Basse-Moselle, depuis l'Argonne, qui les séparait des Rèmes, jusqu'au Rhin; puis, sous la poussée des Triboques, leur territoire s'étendit jusqu'aux Vosges du Nord.
Les Leuques en Lorraine
Les Leuques, dont la capitale était Tullum (aujourd’hui Toul), occupaient la Haute-Moselle, du Ballon d'Alsace et du Donon jusqu'aux forêts des Séquanes.
Les autres tribus celtes en Lorraine
Au nord de l'actuelle Lorraine, se trouvaient également les Trévires (qui ont donné leur nom à Trèves), tandis qu'à l'extrême sud-ouest, s'étendait le territoire des Lingons et à l'extrême sud-est, celui des Séquanes.
Les Romains arrivent en Lorraine !
Les Romains débarquèrent en Lorraine à partir de 52 avant Jésus-Christ.
Les peuples gaulois de la région restèrent relativement peu impliqués dans la Guerre des Gaules; seuls les Médiomatriques ont participé à la bataille de Bibracte, puis envoyèrent 6 000 hommes à Alésia.
Les Leuques, qui n'ont jamais pris les armes contre Jules César, furent considérés comme "libres" et, à ce titre, dispensés d'impôt.
Après l'invasion romaine, la région connut une période de paix durable, la fameuse “Pax Romana”.
La Lorraine dans la Gaule Belgique
L’empereur Auguste intégra la région dans la province de Gallia Belgica (la Gaule Belgique), qui comportait plusieurs civitas, généralement correspondant aux anciens territoires des peuples conquis.
Ainsi, l'actuelle Lorraine était partagée entre trois civitas :
- Augusta Trevorum (Trèves),
- Tullum Leucorum (Toul),
- et Divodurum (Metz).
Les villes gallo-romaines en Lorraine
Pendant la présence romaine sur le territoire actuel de la Lorraine, des cités étaient déjà peuplées de Gallo-Romains, telles que :
- Divodorum Mettensis (Metz),
- Andésina (Grand),
- Donna Briga (Deneuvre),
- Longus Vicus (Longwy),
- Tullum (Toul),
- Verdunum (Verdun).
Il existait aussi des villes qui ont depuis été complètement effacées des cartes, dont Scarpone, située près de Dieulouard entre Metz et Nancy. Le souvenir de cette cité gallo-romaine est préservé dans la toponymie actuelle, donnant son nom à la porte Serpenoise à Metz (porte qui menait à Scarpone) et il existe un “boulevard de Scarpone” à Nancy.
Parmi les grandes villes de Lorraine, deux n’ont jamais connu la présence romaine, car elles sont apparues bien plus tard, au 11e siècle :
- Épinal, l’actuelle préfecture du département des Vosges, n’est apparue qu'autour de l'an 1050 par la volonté de l’évêque de Metz de bâtir un château pour protéger ses terres.
- Nancy, établie autour de l’an 1050 dans un marais proche de la Meurthe, sur l'initiative de Gérard, premier duc de Lorraine, lui permettant de chasser plus aisément dans l'immense forêt de Haye toute proche.
Le développement de l'infrastructure romaine en Lorraine
Les Romains ont contribué au développement de la région en construisant des routes, des aqueducs, et des bâtiments. Le tracé des routes actuelles coïncide encore en partie avec celui créé par les Romains, grâce notamment à Agrippa, ami et gendre d'Auguste, qui a aménagé ce réseau routier.
- L'axe principal, reliant Lyon à Trèves en passant par Toul et Dieulouard (Scarpone), facilitait la communication entre les régions rhénanes et la Méditerranée.
- Un second axe, croisant le premier à Metz, reliait Verdun à Strasbourg par Marsal, Sarrebourg et Saverne. Tullum, la cité des Leuques, était traversée par une voie reliant Reims à Bar-le-Duc et Toul, puis atteignant les Vosges.
De cette présence romaine en Lorraine, il subsiste aujourd’hui de nombreux vestiges de sites gallo-romains, tels que l'Amphithéâtre de Grand, l'aqueduc de Gorze à Metz, ou encore les Thermes de Bliesbruck. Je vous propose de les découvrir un à un !"
Les 3 sites des Romains en Lorraine
Jetons à présent un œil sur les trois sites incontournables des Romains en Lorraine.
Grand
Plongeons dans une histoire incroyablement fascinante, celle d'un petit village lorrain qui, au premier coup d'œil, pourrait sembler tout à fait ordinaire.
Mais ne vous fiez pas aux apparences, car la commune de Grand a tout d'une grande !
Ce village de 350 âmes cache sous ses racines un passé épique. Il y a 2000 ans, ce lieu était une grande cité romaine, vibrant d'activité et de splendeur.
Là où aujourd'hui on entend principalement le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles, se dressaient autrefois un amphithéâtre immense, des temples et des places publiques animées.
Ce village prouve que les apparences sont parfois trompeuses et que les grandes histoires peuvent se cacher dans les petits endroits.
La ville romaine d'Andésina
Andésina (le nom de Grand à l'époque des Romains en Lorraine) était une cité d'une importance remarquable à l'époque de l'Empire romain. Cette ville foisonnante de 20 000 âmes, abritait :
- Un amphithéâtre impressionnant avec une capacité d'accueil de 17 000 spectateurs.
- Une basilique ornée d'une mosaïque aux couleurs vives, parmi les plus vastes d'Europe occidentale.
- Et très probablement un temple consacré à Apollon, situé près d'une source sacrée.
L'amphithéâtre romain de Grand
L'amphithéâtre de Grand, huitième plus grand du monde romain, est un monument exceptionnel. Érigé à la fin du 1er siècle, il pouvait réunir près de 17 000 personnes, soulignant l'importance de la cité à cette époque. Sa conception elliptique et son double usage, à la fois théâtre et amphithéâtre, illustrent l'ingéniosité romaine.
L'arène, placée directement sur le sol naturel, était entourée d'un podium et flanquée de sanctuaires dédiés à diverses divinités. L'accès se faisait par des corridors menant à des salles de service, évoquant les coulisses modernes.
La mosaïque de Grand
La mosaïque de Grand date de l'époque de l'Empereur Caracalla. Cette œuvre d'art est exceptionnelle à bien des égards. Non seulement elle couvre une superficie impressionnante de 232 mètres carrés, ce qui en fait la plus grande mosaïque découverte dans l'espace lorrain antique, mais elle offre également un aperçu fascinant sur l'esthétique et les motifs artistiques de l'époque.
Le motif central de la mosaïque, bien que partiellement préservé, suscite l'intérêt des historiens et des amateurs d'art. Il est suggéré que ce motif, ou emblema, pourrait représenter une scène tirée de l'œuvre "Phasme" du dramaturge grec Ménandre. Ce détail invite à l'imaginaire et à la réflexion sur les liens culturels et artistiques qui traversaient le monde antique.
La découverte de cette mosaïque en 1883 par Félix Voulot, alors conservateur au musée départemental des Vosges à Épinal, a été un moment marquant pour le patrimoine de la région. Mis au jour en mai de cette même année, ce trésor a depuis captivé l'attention de nombreux visiteurs et chercheurs, désireux de se plonger dans le passé des Romains en Lorraine.
Des visites impériales à Grand
Cette richesse historique et culturelle attirait même l'attention des empereurs romains.
Des figures telles que l'empereur Caracalla et, selon certaines sources, le futur empereur Constantin, ont visité Grand, enrichissant son histoire. Caracalla y commanda des travaux de rénovation, tandis que Constantin aurait eu une vision prophétique d'Apollon, préfigurant ses futures victoires.
Le déclin et l'oubli de Grand
En raison de son éloignement des grandes voies commerciales, Grand s'est progressivement effacée de la mémoire collective avec le temps.
Aujourd'hui, bien que sa population ait considérablement diminué, les vestiges archéologiques témoignent de son passé glorieux et continuent d'attirer l'intérêt des chercheurs et historiens.
Pour en savoir plus, visitez le site officiel de l'amphithéâtre de Grand.
Aqueduc de Gorze à Metz
L'aqueduc de Gorze à Metz est une merveille d'ingénierie de l'époque romaine qui témoigne du génie et de l'ambition de ses bâtisseurs.
Ce système d'acheminement de l'eau, long de 22 kilomètres (et bien que la distance en ligne droite entre le point de captage et Metz ne soit que d'une quinzaine de kilomètres), représente une prouesse technique remarquable pour son temps.
L'itinéraire de l'aqueduc n'était pas seulement une question de distance, mais aussi de défi topographique, résolu avec une ingéniosité qui force l'admiration.
L'aqueduc débutait par une section souterraine partant de la source des Bouillons, près de Gorze, et traversait le paysage jusqu'à atteindre un bassin de sortie. De là, l'eau franchissait la vallée de la Moselle grâce à un impressionnant pont à arcades, avant de se diriger vers un bassin de réception.
Malgré les siècles, les vestiges de cette structure, notamment le pont-aqueduc qui enjambait la Moselle, restent un spectacle imposant, témoignant de la grandeur de l'œuvre originale.
La raison d'être du pont aqueduc
La construction de cet aqueduc, initiée au début du IIe siècle, répondait à un besoin crucial de la ville de Metz, alors appelée Divodurum.
Capitale des Médiomatriques, Metz se situait à un carrefour stratégique, desservant des routes allant de Lyon à Trèves et de Reims à Strasbourg.
À cette époque, la ville, peuplée d'environ 20 000 habitants, nécessitait un approvisionnement constant en eau pour répondre aux besoins de ses fontaines, de ses thermes, de ses latrines publiques, et pour soutenir les activités de ses artisans.
Les trois segments de l'aqueduc
Le parcours de l'aqueduc était divisé en trois segments distincts : une longue conduite souterraine menant à un pont-aqueduc, lui-même flanqué de deux bassins, un amont monumental et un aval plus modeste, avant de continuer sa route en souterrain vers le sud de Metz. Cette section finale se dirigeait probablement vers un château d'eau, qui distribuait l'eau à travers le réseau urbain, bien que les détails précis de cette distribution restent enveloppés de mystère.
Une sophistication technique incroyable
Ce qui frappe dans l'étude de l'aqueduc de Gorze à Metz, c'est non seulement l'étendue de l'ouvrage, mais aussi la sophistication technique dont il fait preuve.
Les ingénieurs romains ont su maîtriser un terrain accidenté pour acheminer l'eau sur plus de 20 kilomètres, en surmontant des obstacles naturels grâce à des constructions audacieuses, comme le pont-aqueduc franchissant la Moselle entre les communes d'Ars-sur-Moselle et Jouy-aux-Arches.
L'existence même de cet aqueduc souligne le savoir-faire exceptionnel des ingénieurs et techniciens romains, ainsi que la capacité des élites urbaines à financer, entretenir et gérer de telles infrastructures, pour le bien-être et le plaisir de la population.
Aujourd'hui, les vestiges de l'aqueduc de Gorze à Metz offrent un aperçu précieux de la puissance et de la permanence de l'Empire romain dans la région. Bien que seule une fraction de l'ouvrage original survive, les éléments restants, tels que les arches du pont et les bassins, invitent à la réflexion sur l'ampleur des réalisations romaines et sur leur héritage durable dans nos paysages modernes.
Thermes Romains de Bliesbruck
Situés à Bliesbruck, commune-frontière avec l'Allemagne, les thermes romains de Bliesbruck représentent un témoignage exceptionnel de l'ingénierie et de la vie sociale à l'époque romaine, du Ier au IIIe siècle de notre ère.
Ce complexe thermal, qui a connu son apogée entre la fin du Ier et le milieu du IIIe siècle, illustre l'importance de cette localité à vocation principalement artisanale et commerciale dans l'antiquité.
Le site de Bliesbruck, nommé d'après la rivière Blies à proximité, se trouve le long d'une ancienne voie romaine, soulignant son rôle stratégique dans les réseaux de communication et d'échange de l'époque.
Les thermes, situés à une courte distance de la rivière, faisaient partie intégrante de la vie quotidienne, offrant un lieu de détente, de socialisation, mais aussi de soins pour les habitants de la région et les voyageurs de passage.
Un contexte historique fascinant
Le contexte historique de Bliesbruck est fascinant.
À l'origine, ce site appartenait au peuple celte des Médiomatriques avant de s'intégrer à la Gaule Belgique sous l'empire romain.
La ville, dont le nom antique nous est inconnu, s'est développée autour de la période claudienne (40-50 apr. J.-C.), en lien avec la voie romaine qui reliait Lugdunum (Lyon) à Augusta Treverorum (Trèves), passant par Divodurum (Metz). Cette localisation sur un axe majeur a favorisé son essor, notamment à travers le développement de quartiers artisanaux et commerciaux.
Les IIe et IIIe siècles marquent l'âge d'or de Bliesbruck, avec la construction de bâtiments monumentaux tels que les thermes, une basilique, et une fontaine, signe de la prospérité de la ville grâce au commerce et à l'artisanat. La ville s'étendait alors sur environ trente hectares, orientée nord-sud, témoignant de son importance régionale.
Le déclin suivi de l'oubli
Toutefois, la fin du IIIe siècle fut marquée par des périodes de troubles, avec des invasions germaniques et des incendies qui ont ravagé la ville. Malgré une tentative de réhabilitation des thermes et du quartier oriental, l'agglomération a progressivement perdu son caractère urbain, entamant un long déclin qui s'est poursuivi jusqu'au IVe siècle.
Parc archéologique européen de Bliesbruck Reinheim
Les fouilles archéologiques menées à partir des années 1970 ont permis de redécouvrir ce site exceptionnel.
Le département de la Moselle, conscient de la valeur historique de Bliesbruck, a acquis une partie du site en 1982 pour y entreprendre des fouilles programmées.
Les découvertes réalisées entre 1987 et 1993 ont enrichi notre compréhension de la vie quotidienne à l'époque romaine et sont désormais mises en valeur au sein du parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim.
Ce parc archéologique, né d'un projet transfrontalier lancé en 1989, s'étend des deux côtés de la frontière franco-allemande. Il offre un aperçu fascinant de l'histoire de la région à travers les âges, exposant des vestiges allant de la période du Mésolithique à l'Antiquité tardive, incluant la célèbre tombe princière de Reinheim, un vicus gallo-romain, et une grande villa romaine.
Ce site est un véritable témoignage de l'occupation humaine continue de la vallée de la Blies sur plus de six mille ans, offrant aux visiteurs une immersion unique dans l'histoire européenne.
Pour en savoir plus sur le Parc archéologique européen de Bliesbruck Reinheim.
En savoir plus sur la Lorraine romaine
En parcourant les vestiges de Grand, en admirant l'ingénierie exceptionnelle de l'aqueduc de Gorze-Metz, et en explorant les thermes et les ruines de Bliesbruck-Reinheim, nous avons entrepris un véritable voyage dans le temps, au cœur de la Lorraine romaine.
Chacun de ces sites offre une fenêtre unique sur le passé, révélant l'ampleur et la sophistication de la présence romaine dans cette région stratégique de ce qui était autrefois la Gaule.
Grand, avec son amphithéâtre impressionnant et sa mosaïque élaborée, témoigne de la vie culturelle et sociale des Romains.
L'aqueduc de Gorze-Metz, quant à lui, est un rappel stupéfiant de l'avancée technologique et de l'ingéniosité romaine en matière d'ingénierie.
Enfin, Bliesbruck-Reinheim nous plonge dans le quotidien des Romains, entre commerces, artisanats, et moments de détente dans les thermes.
La Lorraine, avec ses sites archéologiques remarquables, nous rappelle que l'histoire n'est pas figée dans les livres ou les musées. Elle est partout autour de nous, inscrite dans le paysage, dans les pierres des bâtiments anciens, et dans les cours d'eau qui ont vu naviguer des générations.
La présence romaine en Lorraine est un chapitre fascinant de notre patrimoine commun, un héritage qui continue d'inspirer et d'émerveiller ceux qui prennent le temps de l'explorer.
Les sites romains en Lorraine sur le web
Voici quelques sites de référence si vous voulez en apprendre plus sur les sites romains en Lorraine !
- La page wikipedia sur l'histoire de la Lorraine (partie Protohistoire et Antiquité)
- Metz Gallo-Romaine sur le site Tout-Metz
- L'Aqueduc de Gorze à Metz sur Patrimoine de Lorraine.
Les Romains en Lorraine sur EnFranceAussi !
Cet article sur les Romains en Lorraine fait partie du rendez-vous interblogueurs #EnFranceAussi, une belle initiative de Sylvie du blog Le coin des Voyageurs. Ce mois-ci, le thème choisi par Madeleine du blog Jeune et Affamée est "Ruines, vestiges, sites archéologiques". Découvrez les articles de ma participation à l'événement en cliquant sur le lien ici !
Ces 3 sites sont impressionnants, il y a une grande diversité de sites archéologiques de cette époque dans le secteur. J’aime beaucoup les thermes ! 🙂
Merci Anne !
bonjour, je suis un féru de la ville de luxembourg, où deux chaussées romaines se croisaient, « lyon-metz-tongres et reims- trèves, » ce qui a permis la création de luxembourg, à l’emplacement du « carrefour », une place a servi de marché. dans notre lorraine à nous sud-est belge a été retrouvé la « moissonneuse des trévires » représentée sur une pierre, à voir le musée d’arlon qui regroupe bon nombre d’objets.
Vraiment passionnant, merci Jean-Marie ! 🙂
Que d’histoires dans ces sites ! Ce sont vraiment de belles découvertes.
Merci beaucoup, Sophie !
Merci pour cet article passionnant et très bien documenté. Une belle découverte !
Avec plaisir, Madeleine. Merci pour le thème du mois 🙂
Wow ! Super intéressant cet article sur la Lorraine romaine ! Chez moi aussi, dans l’Oise, se trouve un théâtre au milieu de nulle part (il se trouve littéralement au milieu des champs).
Merci Delphine, nos campagnes nous réservent souvent de belles surprises ! 🙂
En te lisant, je regrette de ne pas être allée visiter Grand lorsque j’habitais dans la région… En Meuse, il y avait aussi la ville de Nasium habitée par les Leuques. Les vestiges sont à Saint-Amand-sur-Ornain, mais la majorité sont sous terre et ne se visitent pas !
Merci beaucoup Lucie pour l’info sur Nasium ! 🙂
la mosaïque de Grand est mon coup de coeur dans ton article !
Oui, c’est vrai qu’elle impressionnante ! Merci, Sandrine !