La madeleine de Commercy est un des trésors de la Lorraine. Elle doit sa célébrité à un certain Proust, mais surtout à l’apparition du chemin de fer entre Paris et Strasbourg. Depuis de nombreuses années, je cuisine moi-même mes madeleines. Et j’ai une recette infaillible pour en préparer de délicieuse… et surtout qui ont « la bosse » si caractéristique ! Je dévoile pour vous la recette pour réussir vos madeleines de Commercy !
La recette pour réussir vos madeleines de Commercy
Allez, avant de vous donner la fameuse recette, voici ma petite histoire. Il y a quelques années, quand nous résidions en Australie, j’avais parfois le mal du pays… Les régions de l’Est me manquaient et leurs desserts plus que tout. Prenant mon courage à deux mains, j’ai mis au point une recette de madeleines (sont-elles alors vraiment de Commercy ?!). Ce sont des livres de recettes, des blogs de cuisine et des conseils glanés en Lorraine qui m’ont aidé à concevoir cette recette.
Avant toute chose, assurez-vous d’avoir de bons moules à madeleines. Je ne suis pas partisan des moules en silicone et je préfère ceux en métal. La cuisson dans les moules en métal donne un meilleur résultat.
J’ai appris à mes dépens qu’il faut respecter les temps de cuisson… et surtout ne pas aller trop vite en voulant les démouler !
Mais la bonne nouvelle c’est que… ces madeleines sont super simples à préparer. Je ne suis pas cuisinier (même pas amateur) donc si j’arrive à un bon résultat, c’est à la portée de tous ! 🙂
Les ingrédients qu’il vous faut :
Pour 30 madeleines environ.
- 3 œufs
- 250 g farine
- 200 g sucre semoule
- 125 g de beurre
- 50 ml de lait
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 sachet de levure chimique
- 1 cuillère à soupe d’huile
- 1 pincée de sel
- Zeste de citron
Et voici ma méthode :
- Fouettez les œufs dans un grand saladier.
- Ajoutez le sucre semoule, continuez à fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
- Versez, tout en remuant au fouet, le sel, le sucre vanillé, le zeste de citron, le lait et l’huile.
- Incorporez délicatement et successivement la farine tamisée, la levure et le beurre en pommade, de manière à obtenir une pâte homogène.
- Couvrez la pâte d’un torchon propre et laissez-là reposer à température ambiante pendant 2 heures.
- Beurrez les moules à Madeleines et enfarinez-les avant de les remplir à 90% la pâte.
- Mettez à four chaud (environ 200°C). Enfournez les madeleines et baissez la température à 180°C. Laissez cuire pendant 10 minutes. Dans tous les cas, surveiller la cuisson. Si besoin, baissez encore la température du four une fois les fameuses bosses formées. Chaque four étant différent, il se peut que vous modifiez la température lors de votre 2e tentative. J’utilise le mode four conventionnel, jamais à chaleur tournante.
C’est le choc thermique qui permettra à vos madeleines de développer les fameuses boules. Et souvenez-vous que nous avons ajouté de l’huile, ce qui permet aux boules de ne pas « retomber » après la cuisson.
Et derniers conseils…
- Laissez refroidir pendant 1 minutes avant de les retirer des moules.
- Vous pouvez déguster vos madeleines chaudes ou froides.
- Pour mieux les conserver, mettez-les dans des boites en fer hermétiques.
Vous avez essayé ma recette ? Ecrivez un commentaire ci-dessous pour m’informer si elle a été réussie… et si vous avez pu avoir la petite bosse si caractéristique de la madeleine ?
Ooooh! J’ai justement reçu un moule à madeleines pour mon anniversaire, du coup je cherchais une recette pour l’essayer….
Génial ! Tu me diras si la recette a fonctionné pour toi. Il faut juste faire attention à la cuisson (le point de la recette le plus délicat !) 🙂
Vous dîtes : Il y a quelques années, quand nous résidions en Australie, j’avais parfois le mal du pays… Le Grand-Est me manquait.
Je suis dubitatif quant à cette remarque car il y a quelques années la région Grand-Est n’existait pas, à moins que vous parlez de l’est ou du nord-est de la France en général.
Malheureusement la région Grand-Est ne recoupe aucune réalité historique ou culturelle, c’est juste une création ex nihilo de nos politiques, car les petites gens n’ont rien demandé, qui ne sert qu’à effacer les anciennes régions pour déraciner un peu plus les gens et les faire rentrer de force dans ce gloubi-boulga mondialiste consumériste. C’est triste car nos régions, et je dirai même nos anciennes provinces dites de l’ancien Régime sont d’une richesse historique et culturelle incroyable.
Pour s’en persuader, il suffit de demander aux gens de la région Grand-Est comment ils se définissent (aussi valable pour la région artificielle Rhône-Alpes). Tous vous diront : je suis Lorrain, moi Alsacien, d’autres se définiront Nancéiens ou Spinaliens mais personne ne vous dira, je suis Grand-Estois ou Rhône-Alpin.
Quel dommage de ne pas s’appuyer sur nos racines, car en ces temps troublés par l’argent et le consumérisme, les gens sont en pertes de repères te je ne pourrai que leur conseiller cette maxime : Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.
Bonjour Geoffrey !
Merci pour votre réflexion. Bien sûr, je veux parler des régions de l’Est (pas seulement le Nord-Est, mais toute la façade Est de la France).
« MON » Grand-Est est une conception différente de la nouvelle région administrative.
Dans l’esprit du blog, je souhaite présenter mes découvertes touristiques DES régions de la façade Est (« MON » Grand-Est). Ce qui me manquait en Australie, c’était justement l’Alsace, la Lorraine, les Alpes… bref l’Est au sens (très) large 🙂
D’ailleurs, le but recherché dans mon travail n’est pas de faire de politique.
Et de plus, les frontières changent avec le temps et ne sont pas immuables. Ce que l’on considère abject aujourd’hui ne le sera peut-être plus dans quelques années. Demandez aux Belfortains s’ils regrettent leurs racines alsaciennes (avant 1871). Aux habitants du Sundgau s’ils regrettent leurs racines autrichiennes (avant 1648)… Dans la majorité des cas, ils n’en ont que faire parce qu’ils vivent dans le temps présent.
Vous pouvez habiter dans la nouvelle région Grand-Est et, comme vous le dites si bien, rester attachés à vos racines nancéiennes, alsaciennes ou savoyardes. C’est une question de point de vue !
Enfin, si vous suivez mon blog avec attention, vous vous apercevrez que je souhaite mettre en valeur les identités locales et régionales. Et qu’en aucun cas je ne souhaite blesser qui que ce soit avec l’expression « Grand-Est » !
J’espère que l’honneur est sauf !!! 🙂
Non, n’ayez crainte, vous ne risquez pas de blesser grand monde avec l’expression grand-est, vu qu’elle n’a qu’une réalité administrative dont les gens se fichent éperdument.
Vous dites : Demandez aux Belfortains s’ils regrettent leurs racines alsaciennes (avant 1871). Dans la majorité des cas, ils n’en ont que faire parce qu’ils vivent dans le temps présent.
Je suis obligé d’intervenir devant une telle contre vérité. Les Belfortains auraient préféré être rattachés à l’Alsace plutôt qu’à leur région actuelle. Beaucoup de gens sont encore attachés à leurs racines historiques, en voici quelques exemples :
Fusion des régions: le nord Franche-Comté penche pour l’Alsace
https://www.francebleu.fr/infos/societe/fusion-des-regions-le-nord-franche-comte-penche-pour-l-alsace-1403496000
Les élus du Territoire de Belfort se sentent plus Alsaciens que Bourguignons
https://www.liberation.fr/societe/2014/06/05/les-elus-du-territoire-de-belfort-se-sentent-plus-alsaciens-que-bourguignons_1034409
N’y voyez rien de personnel, votre blog est sympa, je trouve juste dommage que vous fassiez l’impasse sur l’histoire de ces régions que vous aimez tant. Car c’est avec l’histoire que l’on comprend le présent et que l’on peut parfois prédire l’avenir.
Allez, comme on dit de par chez moi : salut bisamme !
Merci pour les liens, vraiment intéressants !!
C’est top ! 🙂
Très bon on voit apparaître la petite bosse au fur et à mesure
Seul bémol trop sucre
Merci pour le retour… la prochaine fois, il sera alors facile de mettre un peu moins de sucre dans la recette ! 🙂
J’ai essayé votre recette.
Génial.
Pour le repos je met ma pâte au frais.
Le choc thermique et bien meilleur pour un résultat absolument parfait
Merci
Super ! Très bonne idée en effet ce choc thermique !! 🙂
Super recette, je retrouve le moelleux des madeleines de commercy. Pour le goût, tjs pas trouvé
Je passe la pâte au frigo le temps que le four chauffe pour une belle bosse
Bonjour, je suis surprise que votre recette utilise le beurre juste ramolli et non préalablement fondu. Je pense que c’est peut-être en partie ce qui donne son goût particulier à la madeleine, avec le citron bien sûr. Enfin, c’est une question..de goût 😉