C’est en arrivant à Metz par la gare que l’on mesure la richesse architecturale du quartier impérial allemand de Metz. Ce premier contact visuel avec la Cité messine laisse présager qu’il s’agit d’une ville bien germanique de par son architecture. Mais ce n’est pas tout à fait le cas, la vieille-ville se révélant bien différente :
Car la nouvelle ville qui sortit de terre dans les années 1900 marque une rupture totale avec le centre historique de Metz. Le style des bâtiments édifiés au début du 20e siècle est d’une grande variété architecturale. Du jamais vu en Lorraine. Les décors varient entre ceux empruntés au Moyen-Âge et à la Renaissance rhénane, au Baroque d’Europe centrale et au Jugenstill. L’ambition assumée étant de germaniser l’espace urbain de Metz. L’apothéose de cette opération de séduction est la spectaculaire gare ferroviaire, monumentale et richement ornée. Avec la Neustadt de Strasbourg, le quartier impérial allemand de Metz est l’exemple urbaniste du Second Reich le mieux conservé en Europe. Parcourons ensemble le quartier le temps d’une petite heure !
Le quartier impérial allemand de Metz
A l’issue de la guerre franco-prussienne de 1870-71, la France perdit non seulement l’Alsace, mais aussi le département de la Moselle et sa préfecture, Metz. La Lorraine était ainsi coupée en deux. L’une annexée par les Allemands, l’autre restée française avec Nancy comme centre.
Surnommée « la plus forte citadelle de France », Metz fut rattachée au nouvel Empire allemand proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles.
La ville vit à l’heure allemande. Et ça devait durer jusqu’en 1918 soit 47 longues années.
Les Messins qui souhaitaient rester citoyens français durent s’exiler en France. Beaucoup choisirent Nancy tout proche, mais aussi Paris. Ces « optants » furent au nombre de dix à quinze mille.
Ils furent vite remplacés par l’installation de milliers de familles allemandes. Ainsi, dans les années 1890, les habitants d’origine allemande devinrent majoritaires.
La construction de nouveaux édifices
L’occupant mit en œuvre l’édification de plusieurs bâtiments. Pour commencer, des casernes (à partir de 1875) et une école de guerre (1872).
Puis le maire de Metz, le baron von Kramer, émit le souhait d’étendre la ville sur les terrains militaires au sud de la ville. L’empereur Guillaume II (1859-1941) accéda à sa requête. Les fortifications furent détruites mais on garda trois vestiges du passé : la porte Serpenoise, la tour Camoufle et la porte des Allemands.
En 1902 et 1903, l’architecte Conrad Wahn (1851-1927) travailla sur les plans d’une nouvelle ville, la « Neue Stadt » de Metz.
76 hectares au sud de la ville divisés en 46 lots. Les modes d’occupation du sol sont au nombre de trois :
- villa urbaine avec jardinet côté rue
- immeuble de rapport en continu
- équipements publics et privés
Le Triangle Impérial : une variété de styles architecturaux
L’éclectisme architectural prévalait. L’empereur imposa le style néo-roman pour la gare, la poste et d’autres bâtiments publics. Pour les autres édifices, on avait le choix des styles : néo-gothique, néo-baroque, néo-Renaissance, Jugendstil…
Aujourd’hui, le quartier impérial allemand de Metz se situe dans un « Triangle impérial » dont les délimitations sont les suivantes :
- la gare de Metz
- le château d’eau
- le Grand séminaire
- la porte Serpenoise
- la place Philippe de Vigneulles (église Sainte-Thérèse)
Toutefois, d’autres édifices majeurs ont été construits pendant l’annexion allemande en-dehors de ce périmètre (Palais du gouverneur, Temple neuf…)
Des noms de rues à la résonance allemande
A sa création, la voirie du quartier impérial allemand de Metz portait des noms en langue allemande. Ces rues et avenues ont été bien sûr rebaptisées lorsque Metz est redevenue française en 1918. Quelques exemples :
- avenue Foch (Kaiser Wilhelm Ring)
- avenue Joffre (Kaiserin-Augusta Ring)
- rue Gambetta (Bahnhofstrasse)
- rue Charlemagne (Karolingerstrasse)
- place du Général de Gaulle (Bahnhof Platz)
Curieusement la rue Vauban fut appelée Vaubanstrasse à l’époque de l’annexion et les Français n’avaient qu’à franciser le nom de la voie. Rien de plus simple !
Commençons la visite du quartier impérial allemand de Metz par la gare ferroviaire.
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L’espace jaune sur la carte correspond au Triangle Impérial.
Ce petit circuit, s’il inclut la visite de la gare de Metz, vous prendra une petite heure.
La gare de Metz
(Metz Hauptbannhof)
Le Kaiser souhaitait donner à la cité messine une des gares les plus imposantes et des plus fonctionnelles jamais réalisée dans l’empire allemand. Sous la menace d’une guerre, la gare devait surtout faciliter la mobilisation rapide des troupes. Le projet, datant de 1901, fut l’objet d’un concours que remporta l’architecte berlinois Jürgen Kröger. A son inauguration en 1908, elle se classa parmi les plus grandes d’Allemagne.
La nouvelle gare devint une nouvelle porte d’entrée dans la cité. La silhouette de sa masse imposante domina dès lors le quartier impérial allemand flambant neuf.
Prestigieuse, la gare de Metz était porteuse d’une symbolique politique et idéologique.
Une gare imposante, monumentale et richement décorée exaltant la puissance de l’Empire allemand.
Pour en savoir plus sur la gare de Metz, lisez mon article détaillé !
La place du Général de Gaulle
(Bahnhof Platz, la place de la gare)
La place de la gare est bordée de hauts immeubles surmontés de frontons. Ceux-ci sont ornés de bas-reliefs. Le vaste parvis trapézoïdal facilitait les grandes manœuvres de rassemblement des troupes, ainsi que leurs départs et arrivées.
Les rues qui rayonnent depuis la place mènent rapidement à l’avenue Foch, l’ancien Ring Guillaume II, puis vers les casernes et les forts.
Les lampadaires Starck
Remarquez les curieux lampadaires. Dessinés par Starck en 1991, ils fonctionnent à l’énergie solaire. Ressemblant à des brins d’herbe, on surnomme ces réverbères des « tournesols ». Comme la fleur, ils ont la particularité de se courber en pivotant pour éclairer les alentours à la tombée du jour.
L’hôtel des postes
(Neue Oberpostdirektion, la poste centrale)
Il a fallu 4 ans pour bâtir le gigantesque Hôtel des postes. Inaugurée en 1911, la grande Poste affiche un style résolument roman, d’influence rhénane. Elle ressemble à un château. Voyez sa tour d’angle. Elle évoque le donjon de la forteresse de Marienbourg.
Les curiosités de la Poste centrale de Metz
Œuvre de l’architecte allemand Ludwig Bettcher, il faut prendre le temps de l’admirer pour découvrir quelques éléments plutôt curieux.
La façade est percée de portes majestueuses, comme cette porte à voussures romanes.
L’édifice possède de magnifiques chapiteaux.
Certains d’ailleurs trahissent l’origine allemande du bâtiment. Ainsi peut-on remarquer le cor postal, enseigne de la Deutsche Reichspost.
Puis l’aigle impérial acheminant le courrier.
Les encadrements de fenêtres sculptés font écho à celle de la gare.
Certains ont des formes assez étranges…
Circulaires…
ou en escalier :
Un souterrain assurait la communication avec la gare, de l’autre côté de la place.
L’édifice abrite pour l’instant le bureau de poste central de Metz… mais il est prévu que La Poste déménage, laissant le bâtiment à un re-développement qui, j’espère, sera digne de son histoire.
Le château d’eau
(Wasserturm am Bahnhof)
Cet édifice massif qui ressemble à une tour défensive du Moyen Âge fut le château d’eau de la gare de Metz. Haut de 38,5 mètres, il se situe à l’entrée de la rampe d’accès aux voies et aux quais.
D’une capacité de 300 mètres cube, la tour fournissait en eau les locomotives, les soldats et les chevaux. Elle faisait aussi office de bain-douche pour les cheminots qui pouvaient s’y laver après le travail.
Le passage de l’Amphithéâtre
L’énorme passage de l’Amphithéâtre sous les voies rejoint le site de l’ancienne gare de marchandises – aujourd’hui le quartier dynamique du Centre Pompidou Metz.
La largeur du passage est étonnante. Elle n’est pas anodine. En voyant arriver de front les troupes allemandes qui accédaient aux quais par une rampe près du château d’eau, les Messins avaient de quoi être impressionnés !
Rue François de Curel
(Elsässerstrasse, la rue d’Alsace)
L’ancienne rue d’Alsace prit le nom du romancier et auteur dramatique messin François, vicomte de Curel (1854-1928).
Les façades de la rue montrent également une diversité architecturale. Quatre types de matériaux ont été employés dans l’édification des bâtiments : le calcaire gris, le calcaire blanc, le grès rose des Vosges et la pierre de Jaumont (dorée). Les techniques d’ornementation sont constratées : fresques, pierre sculptée, ferronnerie…
Au nº5 se trouve l’alléchante vitrine de la pâtisserie Lemoy, réputée pour ses chocolats.
L’immeuble au n°4 bis a été construit par l’architecte italien Josef Runcio (1871-1937). Remarquez les belles ferronneries.
La rue débouche sur l’avenue Foch à hauteur de l’ancien Hôtel Royal, représentatif du Jugendstil allemand. Admirez la belle marquise du porche d’entrée.
L’avenue Foch
(Kaiser Wilhelm Ring, le boulevard de l’empereur Guillaume II)
Un Ring à Metz ? Oui, comme à Vienne en Autriche ! Le long et prestigieux boulevard s’étend à l’emplacement des remparts de Metz que les Allemands détruisirent pour son tracé.
Seule la tour Camoufle (Kamuffelturm), datant du Moyen Âge, a été conservée.
L’axe fait la transition entre le quartier impérial allemand de Metz et la vieille ville.
L’enfilade des immeubles côté impair est particulièrement remarquable vue de l’angle de la rue François de Curel.
Le côté pair comprend des villas urbaines.
L’avenue possède un terre-plein central accueillant une allée verte joliment aménagée.
Les bâtiments remarquables sont légion. On y retrouve cinq styles architecturaux :
- Renaissance
- Baroque
- Classique
- néo-rural (villa à pans de bois)
- Jugendstil (Art Nouveau d’inspiration allemande)
Les villas urbaines du Ring
Le côté nord de l’avenue présente des villas urbaines tandis que le côté sud comprend de hauts immeubles collectifs. Quelques exemples de villas (côté nord de l’avenue) :
La villa Grégoire (nº26), élégante demeure de style néo Baroque datant de 1904-1905.
La villa Lentz (nº24), de style néoclassique du 18e siècle.
La villa Burger, dite Salomon (nº22) rappelle par son architecture à pans de bois les maisons alsaciennes. Elle date de 1904 et fut construite par l’architecte Eduard-Hermann Heppe.
La villa Linden (nº20), de style néo-Renaissance, possède quatre visages sur sa façade.
La villa Wahn (nº18), de style néo-Renaissance, était celle de Conrad Wahn, l’architecte allemand en charge du plan urbanistique du quartier impérial allemand de Metz.
La villa Wildenberger (nº16) de style Jugendstil.
Détail de la façade :
La villa Bleyler (nº14), de style néo-Baroque avec des soupçons d’Art nouveau.
Exemple de bâtiments côté sud :
Le numéro 11 a été construit de 1905 à 1906. Son dernier étage est orné d’une jolie frise florale.
La Place Raymond-Mondon
La place circulaire qui débouche sur l’avenue Foch est ornée d’un jet d’eau en son centre. Auparavant, le Kaiser Guillaume II y avait installé une statue équestre de son père, l’empereur Frédéric III (Denkmal Kaiser Friedrich III). Celle-ci fut renversée et détruite en 1918.
Une place qui a changé de nom plusieurs fois !
Initialement comprise dans l’avenue Foch, la place a connu plusieurs noms :
- Place Paul Déroulède (1918), avec une statue coulée avec le bronze récupéré de la statue de Frédéric III. Celle-ci fut détruite par l’occupant allemand en 1940.
- Hermann Göringplatz (1940-1944), d’après le ministre de Hitler.
- Place Raymond-Mondon, le 29 janvier 1971, du nom de l’ancien maire de Metz (1914-1970).
Deux édifices remarquables
Elle est bordée de prestigieux bâtiments :
La Reichsbank (Banque d’Empire), datant de 1907. Aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie de Moselle. Elle présente un style néo-classique à la française… mais le grès rose des Vosges la rend plutôt massive.
L’Hôtel des Arts et métiers (1909), aussi appelé maison des Corporations, construit en grès rose dans un style néo-Renaissance allemande. Sur le pignon se tient un héraut portant l’écu aux armes de Metz. L’angle de l’hôtel est surmonté d’un clocheton à horloge.
Le bâtiment mérite qu’on s’y attarde quelques minutes pour admirer de nombreux détails qui font sa richesse.
Les balustrades en grès rose incluent des motifs représentant des personnages. Les balcons sont soutenus par des consoles sculptées.
Admirez ce joli oriel en pierre.
Rue Gambetta, l’inscription originelle en allemand figure toujours au-dessus d’un encadrement : la Gewerbehaus.
La rue Gambetta
(Bahnhofstrasse, rue de la gare)
La rue Gambetta relie la place Raymond-Mondon à la gare. Il s’agit donc d’une artère principale et, comme on s’en doute, les façades sont ornées avec soin.
La façade au n°8 présente quatre bas-reliefs sculptés. Les personnages représentent les Quatre Saisons. Le Printemps porte des fleurs, l’Été un épi de blé, l’Automne une grappe de raisin et l’Hiver se réchauffe auprès du feu.
Le niveau supérieur de la façade semble représenter l’architecte… ou s’agit-il d’un autre personnage ?
C’est de cette rue que la perspective vers la gare est la plus intéressante – et souvent photographiée. Et à la tombée du jour, l’ambiance créée par l’éclairage de la gare est tout simplement romantique :
Rejoignez la place du Général de Gaulle et la gare.
Au passage, remarquez au n°20 l’encadrement de la porte de l’hôtel. Des griffons entourent le nom de l’architecte :
Vous pouvez continuer votre visite de Metz par le nouveau quartier de l’amphithéâtre et le centre Pompidou-Metz !
Pour en savoir plus sur le quartier impérial allemand de Metz
Voici une petite liste de sites internet à lire sur le quartier impérial allemand de Metz :
- La Gare de Metz sur le blog
- Le quartier impérial allemand sur Wikipedia.
- L’Office de Tourisme de Metz.
Si vous trouvez que mes articles vous plaisent ou vous ont rendu service, n’hésitez pas à les partager sur Twitter ou Facebook. Cela me ferait super plaisir, et en plus cela me motive à continuer à en écrire davantage ! 🙂
Le rendez-vous En France Aussi
Pour ce mois d’octobre, Cécile du blog Famille France Trotteuse propose aux participants du rendez-vous #EnFranceAussi de composer autour du thème « Racontez-moi l’histoire d’une rue ou d’un quartier« . Ce RV est une belle initiative lancée par Sylvie du blog Le coin des Voyageurs qui permet à nos lecteurs de (re)découvrir notre belle France.
Découvrez les articles de ma participation à l’événement interblogueurs #EnFranceAussi. Cliquez sur le lien ici pour les lire !
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le quartier porte bien son nom, il claque !! encore un bel article : le Grand Est a de la chance de t’avoir 🙂
Hahaha! Merci Mitchka, oui il détonne ce quartier, il est effectivement kolosâââle !
Magnifique quartier Impérial de Metz qui me fait un peu penser à la Neustadt de Strasbourg. Il est le symbole de la volonté de germanisation des allemands, sur la ville. Quelle architecture, c’est une réelle chance cette richesse bi-culturelle. La poste, la gare…, c’est un superbe héritage pour nous les français ! Merci Pierre pour ce bel article. A bientôt.
Merci Martine, oui les deux quartiers impériaux de Metz et Strasbourg se ressemblent. La seule grande différente (à part la taille – celui de Strasbourg est plus vaste) est qu’à Metz, l’architecture de la vieille-ville historique n’a aucun rapport avec le style roman-rhénan « importé » sous l’occupation allemande. Les édifices ont été construits avec la pierre de jaumont, une pierre jaune-miel, à une époque où Metz était française. A bientôt et bon mois d’octobre 🙂
C’est une architecture vraiment surprenante et j’adore celle de la gare. Je n’en ai rien vu car lors de ma 1ere et seule visite de Metz, je suis restée concentrée sur le centre ville.
Merci Tiphanya, eh bien j’espère que tu pourras revenir bientôt pour une 2e visite à Metz pour découvrir le quartier impérial ! 🙂
Superbe merci pour la visite du quartier ca donne franchement envie d’y aller.
C’est moi qui te remercie pour ton commentaire ! Oui oui, Metz t’attend ! 🙂
merci pr la balade le saut dans le temps et l histoire
chouette architecture
Merci beaucoup Tania, oui c’est une architecture étonnante à découvrir ! 🙂
Quelle belle ville ! Avec autant de belles photos et de détails, on s’y croirait… Enfin presque, parce que le mieux ce serait de voir tout ça en live… Comme toujours tu fais un très bon guide : merci Pierre pour cette très belle balade !
Merci Sylvie ! J’ai moi-même fait cette (re)découverte à pied en juin dernier. Je me suis effectivement régalé avec ce melting pot architectural ! 🙂
C’est beau, et rien que pour la patisserie, je viendrais bien!
Oui, les pâtisseries valent vraiment le coup, tu as bien raison 🙂
je ne connais pas du tout Mets, cette série de photos donne vraiment envie d’aller y flâner!
Merci pour le commentaire ! Oui Metz mérite une visite pour son patrimoine remarquable. 🙂
Bonjour Pierre , merci , comme tout les dimanches j’attends avec impatience de lire le nouvel article toujours aussi beau . J’espère que vous allez bien !!!
Quel bel architecture qu’on ne regarde pas quand on reste au centre ville , j’y étais en décembre pour les achats de Noël , alors on y prête pas attention , à part pour regarder les décorations .
Mais la gare est magnifique c’est vrai , vos photos sont sublimes aussi
Il faudra qu’on y retourne dès que la situation le permettra en espérant pour bientôt .
Il y a tellement de belles choses à voir en France …..
Bonne journée à vous et prenez soin de vous et de votre famille .
Martine
Bonjour Martine ! C’est vrai, c’est un quartier qu’on traverse rapidement pour se rendre à la gare… et pourtant il y a tant de choses à découvrir ! A bientôt et belle semaine à vous !
Bonjour
Notre passage sur Metz il y a 2 ans mais rien vue de ce quartier impériale ça nous donne envie d’y retourner.
Depuis notre séjour dans l’est, je suis régulièrement ces visites touristiques, parfois me rappelle notre passage
Merci
Avec grand plaisir Camille ! Ravi de vous apporter nos régions de l’Est en souvenir ! 🙂
Bonjour,
les bâtiments de l’avenue Foch côté pair sont moins haut que côté impair car l’architecte n’a pas voulu une trop grande coupure avec la vieille ville et il a privilégié une progression de hauteur en partant des remparts vers la gare.
Pour une visite virtuelle de la cathédrale (je crois que c’est uniquement pendant le confinement): https://www.hdmedia.fr/visite-virtuelle/hd/cbpQepLrf-cathedrale-st-etienne-metz-lorraine.html
Pendant le confinement vous pouvez assister à des visites virtuelles de la place de la Comédie vers la Porte des Allemands, de la Place de la Comédie vers la cathédrale et visite de la cathédrale le jeudi, vendredi et samedi mais il faut s’inscrire tourisme@inspire-metz.com..
Bonne journée et merci pour vos articles.
Roland
Un grand merci Roland pour toutes ces précisions !! (et surtout pour les visites virtuelles !). Belle semaine à vous !
merci de nous faire voyager virtuellement , pendant cette période de confinement
un grand merci encore
continuez
Avec grand plaisir ! Merci pour votre commentaire et à bientôt 🙂
Merci Pierre ,
En ce jour de 1er mai ,je souhaite que les petits brins de muguet (virtuels) vous apportent
à vous et à votre famille n joie et bonheur
merci pour ce que vous faites pour nous tous les dimanches , que j’attends toujours avec impatience
Bonne semaine
amicalement Yvette
Merci beaucoup Yvette pour votre sympathique message ! A bientôt ce dimanche alors ! ?
Merci pour ce circuit guidé très instructif et qui nous a beaucoup aidé lors de notre visite de Metz la semaine dernière.
Petite remarque cependant: ce qui est décrit comme un « aigle impérial acheminant le courrier » ne serait-il pas plutôt un modeste pigeon?
😉
Avec plaisir ! Bonne question en effet : je viens de regarder à nouveau la photo et oui, je confirme qu’il s’agit bien d’un aigle… et j’admets qu’il a plutôt la taille d’un pigeon (!!). L’aigle étant le symbole du Reich allemand, il serait inapproprié d’y représenter un modeste pigeon sur la façade monumentale de l’hôtel des postes !
J’essaie de retrouver des attributs d’un aigle, mais à part les ailes et (éventuellement) un bec crochu, je n’en retrouve pas…
Par contre, la forme générale de l’animal rappelle clairement un pigeon et le fait que ce dernier a effectivement été longtemps utilisé pour acheminer le courrier (il existe à ce sujet un épisode célèbre de la 1ere guerre mondiale au fort de Vaux près de Verdun) laisse à penser qu’il s’agit bien d’un pigeon.
Ce n’est que mon avis et s’il y en avait d’autres, je suis preneur!
Merci beaucoup pour toutes ces infos. Votre blog est une mine d’or.
Avec grand plaisir ! 🙂