Je ne sais pas si vous êtes comme moi. A chaque passage dans une région ou une ville, je m’informe pour connaître les spécialités locales. D’où l’idée de proposer un thème gourmand dans le cadre du rendez-vous interblogueurs #EnFranceAussi. Cette belle initiative lancée par Sylvie du blog Le coin des Voyageurs va nous emmener aux quatre coins de France et éveiller nos papilles ! Pour ma part, j’ai deux articles en lice, le premier traite des gourmandises lorraines puis le second de l’Alsace gourmande.
Histoires de gourmandises lorraines
Si vous avez bien lu la bande dessinée du Tour de Gaule d’Astérix, vous remarquerez qu’Astérix et Obélix ont fait étape en Lorraine, plus exactement à Divodurum (aujourd’hui Metz). Suite à de malencontreuses aventures (une tentative d’empoisonnement puis un passage en prison), nos deux héros n’auront pas eu le temps de collecter une spécialité régionale comme il se devait. La faute à qui ? Peut-être à Goscinny qui devait ignorer la gastronomie lorraine ! (il aurait quand même pu leur faire ramener des quiches…)
Pourtant, la Lorraine est une région riche de nombreux produits du terroir. Certains ont acquis une renommée nationale sinon mondiale ! De Nancy à Paris, de New York à Sydney, la quiche lorraine est devenue un best-seller gastronomique, contribuant au rayonnement de la Lorraine dans le monde entier. Les bonbons des Vosges, les madeleines de Commercy ou encore les bergamotes de même que les macarons de Nancy ne sont pas en reste et font partie des gourmandises françaises les plus célèbres. Ce sont autant de gourmandises à savourer avec un café expresso ou un thé. Mais lors d’une dégustation, il est intéressant de comprendre l’histoire, les anecdotes voire les secrets qui entourent ce patrimoine gourmand.
Des pâtisseries aux confiseries, voici donc un petit aperçu de toutes les gâteries sucrées que vous pourrez savourer en passant par la Lorraine !
Gâteaux
- Madeleines de Commercy
- Madeleine de Liverdun
- Macarons de Nancy
- Macarons de Boulay
- Baba au rhum
- Saint-Epvre de Nancy
- Paris-Metz
- Tarte aux myrtilles des Vosges
- Spritz lorrains
- Saint-Nicolas en pain d’épices
Confiseries
- Bergamotes de Nancy
- Dragées de Verdun
- Bonbons des Vosges
- Wagotine d’Uckange
Chocolats
- Chardons de Lorraine de Nancy
- Charbons lorrains de Saint-Avold
- Impériales de Metz
Miels
- Miel de sapin des Vosges
Fruits
- Mirabelles de Lorraine
- Confiture de groseilles de Bar-le-Duc
Glaces
- Glace Plombières
Les bergamotes de Nancy
Vous connaissez la place Stanislas de Nancy et ses grilles rehaussées d’or ? Eh bien il existe une confiserie à la saveur acidulée qui lui fait écho : la bergamote. Ce bonbon à la couleur jaune or et translucide est parfumé à l’huile essentielle de bergamote.
Les origines du bonbon remontent aux années 1850 mais dès 1751 l’on rapporte que le roi Stanislas (duc de Lorraine) aurait été très friand de pastilles parfumées à l’essence de bergamote. La confiserie vedette de Nancy a connu une irrésistible ascension lors de l’Exposition internationale de l’Est de la France en 1909. Pour beaucoup de Français, la bergamote de Nancy évoque la boîte en fer vintage avec son couvercle illustrant les grilles de la place Stanislas. D’ailleurs, on la retrouve au cours du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001).
Quelles sont les ingrédients de cette confiserie ? Tout simplement du sucre, du sirop de glucose et, bien sûr, de l’huile essentiel de bergamote. Petite anecdote : saviez-vous que la bergamote de Nancy est la seule confiserie bénéficiant du label Indication géographique protégée (IGP) de France ? Le label garantit l’appellation « Véritables bergamotes de Nancy » depuis 2012.
Où acheter les bergamotes de Nancy ?
Essayez les confiseries de Nancy, elles en vendent toutes ! Quelques adresses :
- la chocolaterie-confiserie Lalonde, 59 rue Saint-Dizier.
- la chocolaterie-confiserie Alain Batt, 40 rue Saint-Georges.
- la Maison des Sœurs Macarons, 21 rue Gambetta.
- l’épicerie fine En Passant par la Lorraine (12 boutiques en Alsace-Lorraine).
Les macarons de Nancy
Moi qui ne suis pas tenté par les biscuits aux amandes, je dois reconnaître que j’ai été bluffé la première fois que j’ai goûté les fameux macarons de Nancy. Et pas n’importe lesquels. Les véritables macarons de la Maison des Sœurs Macarons. L’histoire des macarons de Nancy est tout à fait incroyable. Remontons à l’Ancien Régime.
La légende des Sœurs Macarons
La règle monastique des religieuses du Saint-Sacrement leur interdisait de manger de la viande. Elles confectionnèrent donc une recette de petits gâteaux ronds à base d’amandes, à la croûte finement craquelée et à l’intérieur délicieusement moelleux.
La légende raconte qu’en 1792, en pleine Révolution française, leur couvent fut confisqué par décret. Parmi les religieuses en fuite, deux d’entre elles – sœur Suzanne et sœur Elizabeth – trouvèrent refuge chez un médecin de la ville, le docteur Gormand (ça ne s’invente pas !). Pour le remercier de son hospitalité, elles lui concoctèrent les petites spécialités dont elles avaient le secret. Puis, elles se mirent à les vendre pour subvenir à leurs besoins. Le succès fut tel qu’à la mort de Suzanne, Elizabeth fonda une fabrique à l’aide de ses neveux. L’héritière de cette entreprise est la maison Génot au 21 rue Gambetta, non loin de la place Stanislas.
La recette des ces délicieuses gourmandises lorraines ? Elle est jalousement gardée par les pâtisseries-confiseries de Nancy ! Mais ce que je peux vous dire, c’est que la liste des ingrédients est fort simple : de la poudre d’amande, du sucre glace et du blanc d’œuf. Ce qui fait la différence ? Les proportions, le tour de main et le temps de cuisson…
Où acheter les macarons de Nancy ?
D’ailleurs, la célèbre Maison des Sœurs Macarons n’est pas la seule sur la place de Nancy à confectionner des macarons dignes de ce nom. D’autres pâtisseries-confiseries vendent également leurs petits gâteaux sous des noms de marques déposées. Les maisons renommées qui vendent des macarons à Nancy sont entre autres :
- la Maison des Sœurs Macarons, 21 rue Gambetta.
- la confiserie Lefèvre-Lemoine, 47 Rue Henri-Poincaré.
- la chocolaterie-confiserie Lalonde, 59 rue Saint-Dizier.
- la chocolaterie-confiserie Alain Batt, 40 rue Saint-Georges.
- la pâtisserie Hulot, 20-22 place Charles III.
- L’épicerie fine En Passant par la Lorraine (12 boutiques en Alsace-Lorraine).
- et ainsi que plusieurs pâtisseries nancéiennes.
Les macarons de Boulay
Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de la petite ville de Boulay. Cette ancienne sous-préfecture du département de la Moselle (jusqu’en 2014) est située dans la région naturelle du pays de Nied. Son emblème ? Les délicieux macarons de Boulay. La recette fut mise au point en 1854 par Binès Lazard et son épouse Françoise.
Comment se distinguent les macarons de Boulay par rapport à ceux de Nancy ? Tout comme autrefois, ils sont encore aujourd’hui dressés à la main, un par un, à la cuillère d’argent. Ceci explique la forme légèrement bombée qui les caractérise. Cependant, comme ceux de Nancy, ces gourmandises lorraines possèdent une consistance souple et moelleuse et dégagent un délicat arôme d’amandes.
Si vous avez la chance de les goûter, vous serez certainement conquis, à l’instar de célébrités comme le Général de Gaulle, le roi Georges VI d’Angleterre et le Kaiser Guillaume II !
Toute une histoire de macarons !
Et pour conclure sur le sujet, sachez que Nancy et Boulay n’ont pas le monopole des macarons en France. Apparus à partir du 17e siècle sous des formes variées, des macarons furent confectionnés à Amiens, Cormery, Montmorillon, Saint-Jean-de-Luz… sans oublier les fameux macarons parisiens ou « Gerbet » du nom de son inventeur au début du 20e siècle. Ils se composent de deux coques accolées par une ganache parfumée. Ce sont les macarons des Maisons LaDurée, Pierre Hermé ou encore Voisin à Lyon.
Où acheter les macarons de Boulay ?
Une seule adresse : la boutique des Macarons de Boulay, 13 Rue de Saint-Avold à Boulay-Moselle. La boutique en ligne vous permet de les recevoir chez vous sans passer par la Lorraine !
La madeleine de Commercy
En-dehors de la Lorraine, la madeleine de Commercy a été rendue célèbre par Marcel Proust dans son œuvre « A la recherche du temps perdu » (1913). L’écrivain déguste ce « petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot… » en le trempant dans son thé… des souvenirs d’enfance jaillissent de cette expérience.
La légende de Stanislas et des madeleines
Mais pour les Lorrains, ce petit gâteau brioché fait partie intégrante du repertoire gastronomique régional.
Son origine est, comme bien d’autres desserts lorrains, liée à Stanislas, duc de Lorraine et ancien roi de Pologne au 18e siècle. En 1755, alors que la place Stanislas à Nancy (à l’époque place royale) était inaugurée, Stanislas organisa une grande fête. Au cours du repas, il apprit que son pâtissier, fâché à la suite d’une querelle, a rendu son tablier. Mais si vous connaissiez Stanislas, vous sauriez qu’il était gourmand, très gourmand même. Un repas sans dessert lui était inconcevable. Pour sauver le repas d’une issue désastreuse, son majordome se devait de trouver une solution. Pendant que les invités se divertissaient, l’on s’activait en cuisine. Le moment du dessert venu, l’on apporta aux convives des petits gâteaux en forme de coquille surmontée d’une petite bosse. Briochés, dorés et fondants à la fois. Une merveille.
Reconnaissant, Stanislas demanda à rencontrer le « maître d’œuvre ». Vint alors une jeune servante.
- « Comment s’appelle ce chef-d’œuvre ?
- Il n’a pas de nom, sire ; c’est ce que l’on fait chez moi, à Commercy, les jours de fête.
- Et quel est ton nom ?
- Madeleine Paulmier.
- Eh bien, il s’appellera comme toi : Madeleine de Commercy.«
Ainsi prit naissance la légende Madeleine de Commercy, l’une des gourmandises lorraines des plus exquises.
Paris-Strasbourg et la madeleine devint une star !
Mais l’histoire de la madeleine ne s’arrêta pas là. Pour qu’elle devienne célèbre dans toute la France, il lui fallait s’imposer à Paris.
C’est la mise en service de la ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg qui allait donner un sérieux coup de pouce à la renommée de notre madeleine. Au milieu du 19e siècle, le train s’arrêtait effectivement en gare de Commercy. En 1874, la vente de madeleines sur les quais fut autorisée pendant l’arrêt de trains. Ainsi, les riches voyageurs achetaient des madeleines et les ramenaient à Paris. Certains se les faisaient livrer par le train pour régaler leurs convives lors de soirées parisiennes.
La véritable madeleine de Commercy
Ces madeleines, vous les trouverez partout, notamment dans vos supermarchés. Mais les fabricants industriels de ces madeleines ne sauraient égaler les véritables madeleines de Commercy qui, elles, ne sont pas produites à base d’huile de colza !
Pour trouver des madeleines de meilleure qualité, il faut s’approvisionner à Commercy même : à La Cloche Lorraine.
Les ingrédients sont simples : de la farine, du beurre, du sucre, des œufs et de la levure. On peut y rajouter de l’essence de citron ou de mirabelle. La pâte est incorporée dans des moules en forme de coquilles Saint-Jacques avant de passer à la cuisson. C’est alors qu’elle prend sa forme si caractéristique avec sa petite bosse.
Où acheter les madeleines de Commercy ?
Une seule adresse : La Cloche Lorraine, 8 place Charles de Gaulle à Commercy. La boutique en ligne vous permet de les recevoir chez vous sans passer par la Lorraine !
Vous pouvez également essayer ma recette de madeleines publiée sur le blog !
La madeleine de Liverdun
La madeleine de Commercy n’est pas la seule fabriquée en Lorraine. Près de Nancy, il en existe une autre, peut-être moins renommée mais tout aussi délicieuse : la madeleine de Liverdun. On la reconnait à son effigie sur les boîtes et emballages : une grand-mère toute ridée au regard bienveillant !
Occupant un site pittoresque au bord de la Moselle, la petite cité de Liverdun a depuis longtemps profité de sa proximité de Nancy pour accueillir les visiteurs des beaux jours, également friands de madeleines.
La madeleine de Liverdun est née au début du 20e siècle dans la boulangerie de Joseph Rouvenacht. Aidé de son mitron Marcel Chenel, il créa sa propre recette du petit gateau brioché. A la mort du boulanger, Chenel et ses descendants continuèrent la production des véritables madeleines de Liverdun. En 2015, la Maison est rachetée par l’entreprise Clair de Lorraine… qui perpétue le secret de la recette.
Mais qu’a-t-elle de différent de celle de Commercy ?
Les partisans de la madeleine de Liverdun affirment qu’elle est plus légère et délicate. Grâce à une fabrication artisanale simple et efficace, elle est moelleuse à l’intérieur et croustillante sur les bords. On n’y trouve aucun conservateur, ce qui explique des dates de consommations réduites à deux mois maximum. Les madeleines de Liverdun se déclinent en trois parfums principaux : nature, au goût de mirabelle ou de bergamote.
Où acheter les madeleines de Liverdun ?
Une seule adresse : les Véritables Madeleines de Liverdun, 4 place de la gare à Liverdun. La page Facebook avec les news, des photos et vidéos savoureuses !
Le Saint-Epvre
Le Saint-Epvre est un gâteau créé en 1895 par la pâtisserie Saint-Epvre de Nancy. Ce gâteau moelleux est élaboré à partir de deux disques de meringues aux amandes fourrés d’une crème au beurre à la vanille et à la nougatine. Le tout saupoudré de sucre glace et serré d’un ruban rouge ou bleu. Il s’accompagne merveilleusement d’un champagne !
Où acheter le gâteau Saint-Epvre ?
Pour en savoir plus sur la composition du gâteau et l’unique point de vente en Lorraine, visitez le site de la pâtisserie Adam, 3 place Saint-Epvre, Nancy.
Les dragées de Verdun
Vous connaissez Verdun pour les tragiques combats de la Première guerre mondiale. Mais peu savent que la cité meusienne est aussi le berceau de la dragée. Vous savez, cette confiserie traditionnelle que l’on trouve sur les tables des baptêmes, des communions ou des mariages.
On affirme que la dragée est la confiserie la plus ancienne de France. Elle est mentionnée dès 1220 à Verdun. Un apothicaire cherchait un moyen de conserver les amandes qu’il utilisait. Il eut l’idée ingénieuse de les enrober d’une fine couche de sucre et de miel. La dragée était née !
Aujourd’hui, la production ancestrale des dragées est assurée par la Maison Braquier, fondée en 1783. Les amandes en provenance de Sicile et d’Espagne sont rigoureusement sélectionnées avant de former le cœur des dragées. Bien sûr, la recette a depuis évolué et la dragée peut contenir d’autres « cœurs » : noisettes, nougatine, chocolat, liqueur ou pâte d’amande.
Où acheter des dragées de Verdun ?
Le site de la société Braquier propose une boutique en ligne. Le magasin d’usine est situé au 50 rue du Fort de Vaux à Verdun.
Les chardons lorrains
La boule épineuse des chocolats épousent la forme d’un chardon. Cette fleur symbolique de la Lorraine évoque la devise régionale datant du duc René II de Lorraine : « Qui s’y frotte s’y pique ! ». Le chardon et la devise font toujours partie du blason de la ville de Nancy. Il fallait bien trouver une gourmandise à l’image de la plante épineuse…
C’est ainsi qu’au milieu du 19e siècle apparurent à Nancy des chocolats en forme de fleur de chardons.
Le cœur de ces chocolats de dégustation est alcoolisé à base de mirabelle, de framboise ou de kirsch. Pour connaître le type d’alcool contenu dans le chardon, il faut se repérer à la couleur de l’enrobé : jaune (mirabelle), vert (chartreuse), rose (framboise), blanc (marc de Lorraine)…
Où acheter des chardons lorrains ?
Les meilleurs chocolats sont confectionnés de façon artisanale par plusieurs confiseries de Nancy dont :
- la Maison des Sœurs Macarons, 21 rue Gambetta.
- la confiserie Lefèvre-Lemoine, 47 Rue Henri-Poincaré.
- la chocolaterie-confiserie Lalonde, 59 rue Saint-Dizier.
- la chocolaterie-confiserie Alain Batt, 40 rue Saint-Georges.
- L’épicerie fine En Passant par la Lorraine (12 boutiques en Alsace-Lorraine).
Le charbon lorrain
Ce chocolat a l’apparence du charbon extrait dans les mines de Lorraine. Naturellement, c’est à Saint-Avold, au cœur du bassin houiller, que cette spécialité a été inventée il y a près de 50 ans par Louis Guntrum.
Mais n’ayez crainte : en bouche, les charbons lorrains n’ont aucun arrière-goût de carbone ! C’est un délicieux mélange de noisettes, d’amandes, de miel et de chocolat qui éveille les papilles.
Le chocolat est vendu dans une boîte en carton illustrée d’un mineur, lampe au front, d’un chevalement de mine et de l’abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold. Un véritable hommage chocolaté au passé industriel de la Lorraine.
Où acheter des charbons lorrains ?
Une seule adresse : Le fournil naborien (anciennement boulangerie Streiff), 6 place de la victoire à Saint-Avold.
Les Impériales de Metz
La ville de Metz est renommée pour son quartier impérial allemand construit autour de la gare de la fin du 19e siècle au début du 20e siècle. Ses édifices emblématiques ont récemment inspiré l’artisan pâtissier-chocolatier Jean-Charles Lemoy à créer une confiserie chocolatée : les Impériales.
Cette nougatine croquante enrobée de chocolat au lait ou noir se présente sous la forme de neuf chocolats faisant référence à neuf monuments du quartier impérial de Metz (la gare bien sûr, mais aussi l’Hôtel des Postes, le château d’eau, le palais du Gouverneur…). Chaque chocolat contient un goût unique : gianduja de fruits exotiques, yuzu, praliné, spéculoos…
La boîte de chocolat est accompagnée d’un petit livret et de QR codes pour suivre un circuit dans le quartier impérial.
Où acheter les Impériales ?
Une seule adresse, en plein cœur du quartier impérial allemand (bien sûr !) : Pâtisserie chocolaterie Lemoy, 5 rue François-de-Curel, Metz.
Les bonbons des Vosges
Les Vosges ont développé un savoir-faire indéniable en matière de bonbons. Des confiseries fabriquées à l’ancienne selon des procédés respectant la tradition. Le sucre est cuit à feu nu dans un chaudron en cuivre, puis aromatisé à base d’arôme naturels, d’huiles essentielles, de miels, de plantes ou de baies sauvages.
Vous n’aurez que l’embarras du choix des arômes : sapin des Vosges, eucalyptus, coquelicot, bergamote, violette, mirabelle, menthe, réglisse-anis, framboise, mûre, citron, orange, mandarine… plus de 300 tonnes de bonbons vosgiens sont vendues chaque année !
Le poisson d’avril des bonbons La Vosgienne !
Mais les bonbons qui ont fait la célébrité des Vosges, ce sont bien ceux de La Vosgienne, avec ses pubs TV décalées. Avec sa petite boîte ronde en métal que l’on trouve souvent à proximité des caisses des grandes surfaces, La Vosgienne propose trois variétés : menthe fraîche, sève de pin et assortiment de fruits framboise-citron-orange). La fructueuse entreprise a été rachetée par Cadbury en 2000 avant de faire partie de la multinationale Mondelez.
Et pourtant, les débuts étaient plutôt modestes : en 1927, le pharmacien vosgien André Deudon cherche à lutter efficacement contre les maux de gorge en concoctant une pastille à grand recours d’eucalyptus, de miel et de sève de pin. Dès 1952, La Vosgienne quitte les Vosges pour installer ses unités de production à Saint-Quentin dans l’Aisne. Mais en 2011, au grand dam des amoureux de la marque (et des Vosges), la production est délocalisée en Espagne ! Poisson d’avril ou triste réalité des lois du marché ?
Où acheter d’authentiques bonbons vosgiens ?
Laissons donc les bonbons La Vosgienne de côté et concentrons-nous sur des productions plus artisanales et locales. J’ai repéré 3 confiseries :
- La confiserie des Hautes-Vosges Plainfaing, 44 Habaurupt à Plainfaing.
- Confiserie géromoise, 680 route d’Epinal à Gérardmer.
- La confiserie Bressaude, 3 route de Cornimont à La Bresse.
Coup de cœur : découvrez l’article de Benoît publié sur son blog Des yeux plus grands que le monde. Il y relate sa visite des ateliers de production de la confiserie des Hautes-Vosges Plainfaing.
Le miel de sapin des Vosges
En portant à la bouche votre cuillère de miel de sapin des Vosges, vous dégusterez l’un des meilleurs miels de France… et l’un des plus rares aussi.
C’est toute une histoire de miellat !
En ingurgitant la sève du sapin, le puceron rejette des gouttes de miellat sur la végétation alentour. Cette rosée de miel est ensuite butiné par les abeilles qui la transforment en miel. Ainsi, ce miel n’est pas un miel de fleurs mais un miel de miellat. Ce procédé étonnant fait l’objet d’une appellation d’origine protégée.
En 2017, l’AOP a été accordée à 18 apiculteurs des Vosges. Le territoire de l’appellation se limite à certaines parties des départements des Vosges, de la Meurthe-et-Moselle, de la Moselle, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.
La couleur du miel de sapin des Vosges est brun foncé avec des reflets verdâtres. Il possède un goût malté et un arôme boisé évoquant les sombres forêts de conifères.
Pour en savoir plus sur la production et la qualité du miel de sapin des Vosges.
Où acheter des miels de sapin des Vosges AOP ?
Attention ! Pour s’assurer que le miel que vous achetez possède bien l’appellation « Miel de Sapin des Vosges », vous avez deux petits détails à prendre en compte : il est vendu liquide en pots de verre et il contient le sceau officiel de garantie.
Vous pouvez acheter du miel de sapin des Vosges auprès des apiculteurs. La liste ici !
La mirabelle de Lorraine
La mirabelle est sans contexte LE fruit emblématique de la Lorraine. Saviez-vous qu’avec une production de 15 000 tonnes de fruit, la région totalise 80% de la production nationale ?
Il existe deux variantes du prestigieux label « Mirabelle de Lorraine » :
- la mirabelle de Metz (la plus petite – environ 22 mm de diamètre) et
- celle de Nancy (la plus grande – environ 30 mm de diamètre)
La mirabelle en déclinaison…
La mirabelle est à la base de nombreuses gourmandises lorraines :
- des tartes
- des mirabelles flambées au caramel
- de la confiture
- des bocaux
- des mirabelles confites
- de l’eau-de-vie et
- de la liqueur à la mirabelle
La récolte de la prune est l’occasion de grandes festivités à la fin du mois d’août, dont la plus connue est celle de Metz.
Si vous voulez en savoir plus, j’ai justement publié il y a quelque temps un article spécialement dédié à ce fruit doré.
Où acheter des mirabelles de Lorraine ?
Vous en trouverez sur les étals de nombreux marchés de Lorraine. En-dehors de la région, vérifiez la provenance… certains maraîchers se fournissent en mirabelles du Sud-Ouest qui n’ont pas la même saveur.
Pour les autres gourmandises lorraines à base de mirabelles, rendez-vous dans une pâtisserie-confiserie locale.
La confiture de groseilles de Bar-le-Duc
Vous connaissez le caviar ? Eh bien je vous présente un produit de luxe tout aussi exclusif : la confiture de groseilles de Bar-le-Duc. Ce n’est pas une plaisanterie. D’ailleurs, cette confiture est mentionnée depuis des temps fort anciens. Les traces écrites datant de 1344 rapportent une curieuse coutume locale. Lorsqu’un parti de la noblesse ou de la bourgeoisie locale gagnait un procès, il offrait aux juges un pot de confiture pour les remercier.
Tout au long du Moyen-Age, la confiture barroise gagne ses lettres de noblesses. Elle se trouve sur la table du roi de France, servie dans du cristal. Au 20e siècle, ce sont des célébrités comme Alfred Hitchcock, Winston Churchill ou le président Raymond Poincaré qui en raffolent.
Une confiture épépinée à la plume d’oie
La confiture de groseille est préparée à la main avec une plume d’oie. Celle-ci sert à épépiner les sept pépins du fruit rouge sans toutefois blesser la pulpe. Un exercice d’adresse qui est réservé aux initiés ! Pour épépiner 1kg de groseilles, les épépineuses les plus expérimentées finiront le travail en 1h30… pour vous et moi (les débutants !), il nous faudra au moins 15h. Et aucune machine industrielle ne peut remplacer le savoir-faire de ces ouvrières…
Alors, forcément la production annuelle n’est pas importante : 5000 à 6000 pots de 85g. Et les prix s’envolent : 211,76€ le kg en 2018.
Et ne songez surtout pas à la tartiner sur une vulgaire tranche de pain. Car elle se déguste à la cuillère, en accompagnement de foie gras ou d’une boule de glace à la vanille.
Où acheter de la confiture de groseille épépinée à la plume d’oie ?
Aujourd’hui, la Maison Dutriez est le seul établissement qui produit cette spécialité lorraine de manière traditionnelle. Maison Dutriez, 35 rue de l’Etoile, Bar-le-Duc.
La tarte aux myrtilles des Vosges
Le fruit emblématique des Vosges s’appelle la brimbelle. Mais vous la connaissez certainement sous le nom de myrtille. En été, la cueillette de myrtilles sauvages bat son plein dans les forêts vosgiennes. Et fin juillet, le bourg de Bruyères organise la fête de la myrtille.
La tarte aux myrtilles est certainement le dessert le plus apprécié des randonneurs et des touristes venus se restaurer dans les fermes-auberges des Vosges.
Sur le versant lorrain des Vosges, la tarte aux myrtilles se déguste nature alors que sur le versant alsacien, elle est servie avec une migaine (sorte de flan).
Où acheter une tarte aux myrtilles des Vosges ?
Certaines boulangeries-pâtisseries des vallées vosgiennes confectionnent des tartes aux myrtilles. Assurez-vous qu’il s’agisse de vraies myrtilles sauvages fraîchement cueillies… et non de bleuets décongelés (de grosses myrtilles à chair blanche en provenance d’Amérique du Nord).
Sinon, il vous faudra grimper sur les Crêtes des Vosges (à pied ou en voiture !) pour déguster une délicieuse part de tarte aux myrtilles sauvages dans une ferme-auberge typique.
Le Baba au rhum
Un brin d’orientalisme dans nos gourmandises lorraines ? Que nenni ! Ce gâteau fut créé au milieu du 18e siècle par le pâtissier de l’ancien roi de Pologne Stanislas, duc de Lorraine et beau-père de Louis XV.
La légende raconte que Stanislas, n’appréciant guère le kougelhopf, trop sec à son goût, le fit arrosé de vin Tokay. En 1725, la fille de Stanislas, Maria Leszcynska, épousa le futur roi de France, Louis XV. Le pâtissier Nicolas Stohrer la suivit à Versailles puis ouvrit en 1730 une pâtisserie dans la rue Montorgueil à Paris. En 1835, le descendant et héritier du pâtissier de Stanislas adapta le baba avec du rhum et de la crème pâtissière. D’ailleurs, Stohrer, ça ne vous dit rien ? Il s’agit de la plus ancienne pâtisserie de Paris qui opère toujours au 51 rue Montorgueil près des Halles.
Mais alors, pourquoi le nom de Baba ?
Trois hypothèses :
1) on connaît l’intérêt que porte Stanislas au conte des mille et une nuits : Ali Baba.
2) la forme ronde du gâteau évoque les robes des grands-mères polonaises que l’on appelait « baba ».
3) la plus vraisemblable, est que le baba au rhum ressemble au kougelhopf qui lui-même s’apparente au babka polonais. Mais comme babka signifie vieille femme ou grand-mère en polonais, l’on en revient à la 2e hypothèse !
Où acheter des babas au rhum ?
Eh bien, réponse toute simple : dans les meilleures pâtisseries de la région (notamment à Nancy) et puis, bien sûr, chez Stohrer, 51 rue Montorgueil à Paris !
Le Paris-Metz
Le Paris-Metz : on joue sur les mots, à l’instar du Paris-Brest créé par un pâtissier de Maisons-Laffitte dans les Yvelines ! C’est le dernier-né des gourmandises lorraines. Depuis sa création en décembre 2007, il gagne petit à petit une notoriété régionale. Cette année-là, le TGV-Est est mis en service, bouleversant les habitudes du transport ferroviaire entre Metz et la capitale. 1h30 : c’est tout ce qu’il faut pour rejoindre depuis la Gare de l’Est la ville-verte de Metz. Ahhh Metz (prononcez « mess« ) : une cité qui s’enorgueillit d’un patrimoine architectural et culturel remarquable : la cathédrale gothique Saint-Etienne, le quartier impérial allemand, le centre Pompidou-Metz… Mais revenons-en à la pâtisserie !
Le Paris-Metz se compose d’un macaron de 3 couleurs (jaune-or, jaune-citron et framboise), d’une mousseline au bonbon arlequin et de 6 framboises. Sa recette n’est pas réservée à un seul établissement puisque le Paris-Metz est le résultat d’un concours organisé par la Chambre des Métiers de l’Artisanat de Moselle. La pâtisserie a fait l’objet d’un partenariat entre la Fédération des Boulangers et Boulangers-Pâtisseries de la Moselle et le Syndicat des Pâtissiers de la Moselle.
Où acheter le Paris-Metz ?
Le Paris-Metz est confectionné dans de nombreuses pâtisseries de Metz. Vous pouvez aussi le trouver au marché couvert place du marché couvert.
La briquette lorraine
La briquette lorraine ou briquette du mineur est un petit bonbon dur en forme … de brique ! Cette sucrerie à la réglisse anisée ne plaît qu’aux initiés qui souhaitent rafraîchir leur haleine, notamment après le café-cigarette du matin ! Pas étonnant que les mineurs l’aient appréciée car la briquette leur permettait de se rafraichir la gorge quand ils étaient dans la mine… et elle se substituait à la cigarette qui leur manquait. Ainsi, tel un hommage, on trouve les outils du mineur gravés sur le bonbon.
Où acheter les briquettes lorraines ?
Plusieurs confiseries lorraines en produisent dont notamment la confiserie Delisvosges. Vous pouvez en acheter sur l’épicerie en ligne En Passant par la Lorraine.
La wagotine d’Uckange
Tout comme les charbons lorrains (ces délicieux chocolats du bassin houiller lorrain), les wagotines évoquent par leur forme l’activité minière en Lorraine. Les wagonnets étaient utilisés dans les mines de fer et de charbon à partir des années 1890. En remplaçant les hottes, les brouettes ou autres chariots en bois, ils améliorèrent considérablement le labeur des mineurs. Ces wagonnets contribuèrent notamment à l’augmentation du rendement de l’extraction dans la région.
En 1937, ce sont ces petits véhicules qui inspirèrent Emile Godet, ouvrier d’usine et féru de confiserie, à créer la wagotine. Cette gourmandise prend tout simplement la forme d’un wagonnet en nougatine faite à la main. Pesant environ 400 grammes, il est garni de trois façons différentes : aux chocolats, aux chardons lorrains ou aux mirabelles.
Où acheter des wagotines ?
Les wagotines sont natives d’Uckange dans le Val de Fensch. Pour les commander en ligne.
La glace Plombières
Encore une de ces gourmandises lorraines qui ont une histoire anecdotique à raconter !
A l’origine, il y avait la glace plombière. Il s’agissait d’une glace aux fruits confits préparée dans un moule en plomb (d’où son nom). Inventée en 1798 par Tortoni, un glacier-confiseur de Paris, c’est cette crème glacée qui est mentionnée dans l’œuvre de Balzac « Splendeurs et misères des courtisanes » :
« A la fin du dîner, on servit des glaces dites plombière. Tout le monde sait que ces sortes de glaces contiennent de petits fruits confits très délicats, placés à la surface de la glace qui se sert dans un petit verre, sans y affecter la forme pyramidale. »
En 1882, un glacier de la station thermale de Plombières-les-Bains dans les Vosges eut l’idée de faire mariner les fruits confits dans du kirsch. Les fruits confits viennent d’Apt, la référence provençale en la matière. Pour le kirsch, ça tombe bien. La ville voisine de Fougerolles en Haute-Saône est justement la capitale du « pays de la cerise » ! Du coup, la crème glacée onctueuse imprégnée de kirsch a gagné un « s » !
Le sort de la Savoie et de Nice lié à la glace Plombières !
Et voici comment la Savoie et le comté de Nice ont rejoint l’Histoire de France ! Le 21 juillet 1858, Napoléon III et le comte de Cavour, premier ministre sardo-piémontais, se rencontrèrent secrètement à Plombières-les-Bains. Ils se mirent d’accord sur un traité « donnant-donnant » : en échange du soutien militaire de la France dans la guerre du Piémont-Sardaigne contre l’Autriche, la France recevrait le duché de Savoie et le comté de Nice. Cet entretien historique abouti au Traité de Plombières. Un référendum populaire tenu en 1860 en Savoie et à Nice entérina l’accord. Mais dans ce tumulte historique et politique, la légende a pris le pas. L’on raconte que la glace Plombières aurait été servie pour la première fois au dîner des illustres visiteurs…
Où acheter de la glace Plombières ?
- En dessert au restaurant Fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains.
- La boulangerie-pâtisserie Mercier Eloi, 18 rue Liétard à Plombières-les-Bains.
Les spritz lorrains
Les spritz (prononcer “chprits”) sont de petits biscuits sablés en forme de spirale confectionnés pendant les fêtes de Noël. Il existe plusieurs variantes de recettes : allemande, autrichienne…
Où acheter des spritz ?
Les spritz sont ces petits gâteaux de Noël qui sont préparés dans les foyers pendant l’Avent. Plusieurs recettes sont proposées sur Internet et des boulangeries-pâtisseries (surtout de Moselle) en vendent à l’approche de Noël.
Le Saint-Nicolas en pain d’épices
La fête de la Saint-Nicolas est un événement majeur du calendrier lorrain. Célébrée le 6 décembre en grande pompe, c’est l’occasion pour petits et grands de rencontrer le Saint Patron des Lorrains. Les enfants reçoivent de ses mains des friandises dont un pain d’épices à son effigie.
Ce pain d’épices est confectionné par des boulangeries-pâtisseries réputées ou non de Lorraine. Les grandes surfaces ne sont pas en manque et proposent elles-aussi des pains d’épices de médiocre qualité.
On reconnait le pain d’épices de Saint-Nicolas à sa forme longue et légèrement bombée, épousant le papier sur lequel est imprimée une image du saint homme en couleur. Le biscuit croustillant est recouvert de sucre glace.
Où acheter du pain d’épices de Saint-Nicolas ?
Dans de nombreuses boulangeries-pâtisseries de Lorraine, ainsi que dans les grandes surfaces du Nord-Est.
Pour en savoir plus sur les gourmandises lorraines
Une sélection de livres que je vous recommande pour en savoir plus sur les gourmandises lorraines et la gastronomie régionale (liens affiliés vers Amazon.fr) :
- Recettes en Lorraine, de Philippe Galmiche et René Husson aux éditions Fleurines. 230 recettes 100% lorraines simples et faciles à réaliser.
- La petite histoire gourmande des grandes marques lorraines, de Pascal Baudouin et Michel Vagner aux éditions Food Editions Lorraine. Un petit livre rassemblant des produits phares de la gastronomie lorraine magnifiquement illustrés.
- Aimer la cuisine de Lorraine, de Claudy Obriot et Stéphane Ringer aux éditions Ouest-France. Vous y retrouverez l’essentiel des spécialités typiquement lorraines : de la quiche aux miel de sapin des Vosges…
Par ailleurs, d’autres sites et blogs traitant de gastronomie lorraine :
- Les spécialités lorraines sur le site officiel de Lorraine Tourisme.
- L’article de Wikipédia dédié à la cuisine lorraine.
- Pour acheter vos produits gastronomiques, il existe une boutique en ligne (ainsi que 12 boutiques physiques). Rendez vous sur le site de l’épicerie fine « En Passant par la Lorraine ».
La liste des blogueurs participant au thème « Gourmandises »
Voici la liste des blogueurs ayant participé au RV #EnFranceAussi sur le thème de « Gourmandises ». À découvrir sans plus tarder :
- Gourmandises marseillaises par Florence du blog Florence Gindre.fr.
- Uzès : le musée du bonbon Haribo par Martine du blog Martine Passion Photos.
- La galette de Pâques par Chloé du blog Daily about Clo.
- Un Tea Time au Prince de Galles par Mathilde du blog Voyager en Photos.
- Le musée du chocolat par Cécile du blog Famille France Trotteuse.
- Balade gourmande à Lille par Pauline et Steven du blog Les Ch’tis trotteurs.
- Les caramels Klaus – bonbons de France par Tiphanya du blog Avenue Reine Mathilde.
- La France passe à la casserole par Audrey du blog Une Vagabonde.
- En Ardèche, le meilleur « pique-nique » de ma vie ! par Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs.
- Il était une fois des gourmandises de Pâques par Mitchka du blog Fish&Child.
- Papa Boun, briocherie chérie par Sabrina du blog Tu Paris Combien.
- Gourmandises de Haute-Auvergne et du Rouergue par Pauline du blog Petites Évasions Grandes Aventures.
- Gastronomie à La Réunion : la vanille livre ses secrets par Anne-Sophie du blog Les Détours d’Anne-Sophie.
- La chasse aux œufs à Vaux-le-Vicomte par Yelena du blog Voyageurs du Dimanche.
- La praline rose de Lyon par Charlène du blog Les Globe Croqueurs.
- Les Galeries du Cacao Fages, musée gourmand de Toulouse par Pauline du blog Petites Évasions Grandes Aventures.
- Tea time à Paris par Aurélie du blog TravelingAddress.
- Tiens goûte un palet de dame made en Flandre par Chacha Aventurière du blog Les Aventures de la tribu de Chacha.
- Où trouver les meilleures pâtisseries de France, Gourmandises made in Hauts de France par Tania du blog Viver a vida is wonderful.
- Le marché de l’estacade à Grenoble par Claire du blog Rock’n Pics.
- Pomme au four, crème d’amande par Madeleine du blog Jeune et affamée.
- La liste des meilleures gourmandises alsaciennes par Pierre du blog Mon Grand-Est.
- Gourmandises en Bourgogne par Claire du blog Deux Tortillas & la fleur de Lys.
- Week-end à Boulogne-sur-Mer : du port à la vieille-ville par Malicia du blog Un pied dans les nuages.
- Aux merveilles de Fred par Sabrina du blog Tu Paris Combien.
Et un grand merci à Pauline pour cette carte des participations au RV #EnFranceAussi :
Découvrez les articles de ma participation à l’événement interblogueurs #EnFranceAussi. Cliquez sur le lien ici pour les lire !
On a vraiment l’embarras du choix comme gourmandises, dans ta région, toutes aussi bonnes les unes que les autres. Si avec ça on nous dit que la France n’est pas le pays de la gastronomie !!! Merci Pierre pour cet article bien documenté. Passe une bon dimanche de Pâques !
C’est vrai qu’on a du choix en spécialités sucrées (et salées aussi au passage !). En menant mes recherches, j’ai déniché des desserts que je ne connaissais même pas ! (et oui nous avons passé un bon weekend de Pâques !). A très bientôt Martine !
Ce sont les dentistes qui doivent être contents… En tous cas, toutes ces friandises, ça met l’eau à la bouche. Même un week-end de Pâques!
Merci Audrey ! Oui, je pense que tu as raison, il y a de belles opportunités professionnelles en Lorraine pour ceux qui sont dentistes ! 😉
Je n’en reviens pas de toutes les spécialités ! Même si j’en connais la plupart, je ne savais pas, par exemple que le baba au rhum était d’origine lorraine ! Ni que c’était une boite de Bergamottes dans Amélie Poulain.
Merci pour toutes ces découvertes.
Merci Florence… et bien pour tout t’avouer, moi aussi j’ai eu beaucoup de surprises en recherchant l’origine de ces gourmandises ! 🙂
Eh ben vous en avez beaucoup de gourmandises par chez vous ! Je comprends mieux pourquoi tu as choisi ce thème là 😉 Très intéressant ton article en tout cas
Merci Pauline… mais tu sais, pour être honnête, je pense que c’est Paris qui détient la palme des gourmandises (sucrées) ! Mais on se débrouille pas mal non plus dans nos régions de l’Est 🙂
Je me rends compte qu’avec les articles bonbons de ma fille nous sommes hyper au point sur le sujet. Elle a déjà écrit sur les dragées, les meilleures guimauves de Nancy (avec une partie dédiée aux macarons) et bien d’autres. Nous avons également visité la confiserie des Hautes Vosges, une visite rapide mais tout de meme intéressante.
Par contre on a loupé les briquettes qui, je pense, la tenterait bien. Je vais essayer de ne pas louper ton article sur l’Alsace, on y trouvera peut-être de nouvelles idées de gourmandises à tester !
Merci Tiphanya ! Mon article sur l’Alsace sortira dans une semaine (si j’arrive à le boucler) mais j’ai trouvé moins de gourmandises à se mettre sous la dent… sauf une myriade de petits biscuits de Noël, les bredalas ! A bientôt et bon mois d’avril !
Quel article! Riche, complet, instructif (c’est fou toute cette variété de gourmandises), beau, et bon. Je me suis régalée à te lire. Même si la tarte myrtilles reste une des mes favorites, celle aux mirabelles parait bien succulente. Oh ! et ces wagotines !
Merci Pierre pour ce sublime reportage et pour l’idée de ce thème.
Tu vas me faire rougir Sabrina ! 😉
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire… la Lorraine a effectivement de quoi satisfaire les fans des gourmandises sucrées… et puis franchement, une bonne tarte aux mirabelles, c’est … comment dirais-je… incomparable ! 🙂
Superbe découverte des spécialités lorraines !! c’est vraiment un article de très grande qualité que tu as offert là.
Oh merci beaucoup Mitchka ! Malheureusement on n’a que les photos (et vidéos) pour se faire une idée de la saveur de ces gourmandises. 🙂
9 ans en Lorraine et je n’ai pas goûté la moitié des spécialités (honte à moi !)
Et là, j’ai envie de retourner dans la région juste pour goûter à tout ce que j’ai loupé 😉
Eh bien tu n’est pas la seule ! Moi aussi il me reste quelques spécialités à déguster pour la 1ere fois… je pense notamment aux Impériales de Metz et les charbons de Lorraine. Et comme toi, il me tarde d’y retourner au plus vite 🙂
Eh bah ça c’est un sacré article ! On se fait une belle idée du potentielle de ta région ! Bravo ! Les madeleines de Commercy j’avoue que c’est un de mes péchés mignons. Merci pour ce voyage gustatif !
Merci Charlène pour ton gentil commentaire ! Eh oui, la Lorraine a de quoi nous faire saliver devant ses innombrables gourmandises ! Si tu es de passage dans la région, tu sais à présent ce qu’il te faut commander pour le dessert !! 🙂
Je suis impressionnée par tant de choix c’est fou !! Reste plus qu’à les goûter maintenant 🙂 Merci pour ce superbe article très très complet Pierre.
Merci beaucoup Cécile ! Oui, c’est tout à fait vrai : y-a-plus qu’à les goûter… mais pour la plupart il faudra visiter la région pour succomber à ces gourmandises 😉
Bonjour! En effet il y a du choix dans cette région! Je ne suis pas fan des bergamottes, par contre je craque pour les madeleines et macarons. Quant aux wagotines, c’est une découverte, je n’en avais jamais vu avant donc à tester!
Hello ! En Lorraine il y en a pour tous les goûts (sucrés bien sûr !). Les wagotines sont assez uniques et ne sont confectionnées que dans la région d’Uckange entre Metz et Thionville. A bientôt ! 🙂
Toutes ces gourmandises donnent envie d’être goûté à notre passage un jour dans ta région 🙂
Merci pour ton article !
Oui, il faudra mettre la liste dans sa poche avant de partir !!! Merci pour le commentaire ! 🙂
Wow, je n’en connais même pas la moitie! La tarte aux myrtilles ca me rappelle mes vacances en Alsace.
Merci Claire ! Il va alors falloir revenir dans le coin pour déguster les bonnes inconnues ! 😉
Et bien quel article complet sur les pâtisseries lorraines ! J’ai un peu honte car malgré avoir vécu 3 ans à Nancy, je n’avais jamais entendu parler de certaines spécialités comme le gâteau St Epvre. Par contre j’allais souvent à la Maison des Sœurs Macarons 🙂 C’était un peu la boutique incontournable pour ramener des cadeaux à la famille !
Merci Mathilde ! Oh ben tu sais, ce fameux gâteau Saint-Epvre, je l’ai aussi découvert assez récemment suite à mes recherches. Mais il semble qu’il soit très apprécié par les initiés. Et ces macarons des Sœurs, quel régal effectivement ! 🙂
Pour un abonnement , merci !