La Gare de l'Est, l'une des principales gares ferroviaires de Paris, est un joyau d'architecture et un point névralgique du réseau ferroviaire français. Nichée dans le 10e arrondissement, cette gare historique a une histoire fascinante à raconter.
En effet, elle est bien plus qu'un simple lieu de transit pour les voyageurs. C'est un témoin vivant de l'histoire de Paris et de la France.
Dans cet article #EnFranceAussi, nous allons plonger dans l'univers de la gare de Paris-Est, explorant ses origines, son architecture, son importance dans le réseau ferroviaire, ainsi que les anecdotes intéressantes et les secrets qu'elle renferme.
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Quid de la gare de Paris-Est
Au nord du centre historique de Paris, la gare de l'Est est l'une des six grandes gares terminus du réseau de la SNCF à Paris.
On connait cette gare ferroviaire sous plusieurs noms :
- la gare de Paris-Est,
- la gare de l'Est,
- et, anciennement, la gare de Strasbourg (son premier nom qui n'est plus utilisé de nos jours).
Sa situation géographique au nord de la ville en fait une porte d'entrée essentielle pour les voyageurs venant de l'est de la France, d'Allemagne, de Belgique, du Luxembourg et même d'au-delà. C'est un point de convergence, un carrefour où se croisent des milliers de voyageurs chaque jour.
Mais au-delà de sa fonction pratique, la Gare de l'Est est imprégnée d'une atmosphère riche en histoire et en anecdotes fascinantes qui la distinguent des autres gares parisiennes.
10 choses à savoir sur la gare de l'Est
La gare de l'Est ne se limite pas à son rôle de gare ferroviaire. Elle est également le témoin silencieux de nombreux événements historiques et culturels.
Dans la deuxième partie de cet article, nous allons explorer sept aspects fascinants qui rendent cette gare parisienne unique.
Du panorama haussmannien qui s'ouvre depuis ses portes à l'émouvante fresque historique ornant ses murs, en passant par les films qui y ont été tournés, nous vous dévoilerons tous les secrets et les curiosités qui font de la gare de Paris-Est un lieu incontournable de la capitale française.
1. Une situation au nord de Paris
Curieusement, la gare de l’Est ne se situe pas à l'est de Paris, mais plutôt au nord. Cette situation apparemment inhabituelle s'explique par la nécessité de contourner les reliefs constitués par les hautes collines de Belleville, Romainville et Fontenay-sous-Bois.
Lors de la planification de la gare, certains avaient préconisé que la ligne de chemin de fer reliant la capitale aux régions de l'est démarre depuis la gare d'Austerlitz ou la gare de Lyon, mais ces emplacements n'ont pas été retenus. La gare de l'Est se trouve à une altitude de 46 mètres dans le 10e arrondissement, à proximité de sa grande voisine, la gare du Nord.
2. Au bout d’une longue perspective haussmannienne
Sa façade marque la conclusion de la perspective nord-sud qui a été tracée sous la direction du baron Haussmann, préfet de la Seine.
Cet axe, qui prend son origine depuis la place du Châtelet, est composé de deux boulevards : le boulevard de Sébastopol et le boulevard de Strasbourg, inaugurés respectivement en 1858 et 1853.
Il est intéressant de noter que la gare du Nord voisine ne bénéficie pas d'une perspective similaire. En effet, le court boulevard de Denain s'achève à l'intersection du boulevard de Magenta et de la rue La Fayette.
3. De l’embarcadère de Strasbourg à la gare de l’Est
L'histoire de la gare de l'Est débute en 1849 avec l'ouverture d'un embarcadère par la Compagnie de Paris à Strasbourg, inauguré par Napoléon III, alors président de la République. À cette époque, cet établissement se composait essentiellement de deux voies abritées sous un grand hall.
En 1854, la gare prit le nom de "gare de l'Est" suite à l'ouverture de la ligne de Mulhouse. À cette occasion, la compagnie elle-même a également changé de nom pour adopter celui de "Compagnie des chemins de fer de l'Est", un choix plus inclusif reflétant son expansion vers l'est de la France.
La gare de l'Est a connu plusieurs phases d'agrandissement au fil du temps, notamment en 1885, en 1900, puis entre 1926 et 1931. Plus récemment, en 2007, l'arrivée du TGV-Est à la gare de l'Est a entraîné d'importants travaux d'aménagement pour répondre aux besoins de la modernité ferroviaire.
Un moment emblématique de son histoire a eu lieu le 4 octobre 1883, lorsque la légendaire ligne de l'Orient-Express a été inaugurée à la gare de l'Est. Ce train de luxe partait en direction de Vienne, Venise, puis Istanbul, devenant ainsi une icône du voyage et du raffinement à travers l'Europe à partir de 1919.
4. Une architecture néo-classique
La façade de la gare de l'Est est un exemple remarquable de l'architecture néo-classique. Peut-être vous évoque-t-elle les élégantes constructions du 18e siècle en Lorraine, comme le château de Commercy, le château de Lunéville, ou la place Stanislas de Nancy ? L'influence lorraine est en fait évidente, notamment dans le choix de la pierre de taille utilisée pour la construction de la gare, la célèbre pierre d'Euville, extraite des carrières entre Toul et Commercy.
Deux ailes pour une gare qui a tout d'une grande !
La façade de la gare de l'Est se compose de deux parties presque identiques, chacune dotée d'un pignon en bâtières orné de motifs de bandes lombardes et surmonté d'une statue allégorique.
Chaque aile est également éclairée par une demi-rosace et abrite une horloge entourée de sculptures allégoriques.
- L'aile ouest, la plus ancienne, datant de 1850, présente les allégories du Rhin et de la Seine de part et d'autre de l'horloge. Le pignon est surmonté d'une statue allégorique de Strasbourg sculptée par Henri Lemaire. Elle donne accès au Hall Alsace.
- L'aile est, ajoutée en 1931 après la Première Guerre mondiale, présente les allégories de la Marne et de la Meuse de chaque côté de l'horloge. Le pignon est couronné par une statue allégorique de Verdun, œuvre d'Henri Varenne. Cette statue représente une jeune femme, casquée et armée d'une épée et d'un bouclier aux armes de la ville meusienne, regardant la place du 11 novembre 1918, qui constitue le parvis de la gare. Elle donne accès au Hall Saint-Martin.
Les deux ailes sont connectées par un bâtiment présentant d'élégantes arcades. Celles-ci arborent les blasons des 32 villes de l'est desservies par la gare ferroviaire.
Les deux grands halls
A l’intérieur se trouvent deux grands halls éclairés par de belles verrières :
- le hall des départs (hall Alsace, 1850) et
- le hall des arrivées (hall Saint-Martin, 1931, de style Art Déco).
5. Questions de trafic et de destinations
La gare de l'Est est un véritable nœud ferroviaire qui a vu transiter pas moins de 41 240 100 visiteurs en 2019, la plaçant ainsi à la cinquième position parmi les six grandes gares parisiennes.
Elle dispose de 15 quais et 29 voies, un chiffre équivalent à celui de sa voisine, la gare du Nord. Ces quais sont répartis en deux vastes espaces distincts :
Le trafic Banlieue
Les voies 13 à 22 sont exclusivement réservées à la ligne P du Transilien. Cette ligne dessert des destinations telles que Meaux, Château-Thierry, Coulommiers et Provins, offrant un réseau vital pour les banlieusards parisiens.
Le trafic Grandes Lignes
Les quais destinés aux dessertes des "grandes lignes" se divisent en deux zones bien définies :
- La zone jaune, située en face de la halle voyageurs Alsace, englobe les voies 2 à 12. Elle assure principalement la liaison vers l'Alsace et d'autres destinations européennes.
- La zone bleue, créée lors de l'extension de 1930 et située en face de la halle Saint-Martin, couvre les voies 23 à 30. Elle est le point de départ et d'arrivée des trains à destination de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine.
6. Quatre lignes historiques et une LGV
Depuis la gare de l'Est, quatre grandes lignes historiques de chemin de fer rayonnent :
- Reims et Charleville-Mézières
- Metz et Sarrebruck
- Nancy et Strasbourg
- Troyes, Belfort et Mulhouse.
L'arrivée du TGV
En 2007, un événement majeur a eu lieu à la gare de l'Est avec la mise en service du tout nouveau TGV-Est-Européen. Cette expansion a considérablement élargi le rayonnement de la gare en offrant des liaisons rapides vers plusieurs destinations clés. La LGV Est, ou ligne à grande vitesse Est, a joué un rôle central dans cette expansion.
La LGV Est est l'une des lignes à grande vitesse les plus importantes de France. Elle a été construite pour améliorer la connectivité ferroviaire entre Paris et l'est de la France, ainsi que d'autres destinations européennes. Cette ligne permet des déplacements à grande vitesse (jusqu'à 320 km/h) et a considérablement réduit les temps de trajet vers des villes telles que Reims (45 min), Metz (1h20), Nancy (1h30), Strasbourg (1h50), et même au-delà des frontières françaises vers l'Allemagne.
L'intégration de la gare de l'Est dans le réseau LGV Est a contribué à renforcer sa position en tant que point de départ privilégié pour les voyageurs se rendant dans ces destinations, offrant ainsi un accès rapide et efficace à une grande partie de l'est de la France et de l'Europe.
7. Une station de métro très fréquentée
Pour faciliter l'accès à la gare, une station de métro baptisée "Gare de l'Est" a été mise en place, offrant une correspondance pratique avec les lignes de métro 4, 5 et 7, renforçant ainsi sa connectivité au réseau de transports en commun de la capitale française.
La gare de l'Est, en plus de son rôle clé dans le réseau ferroviaire, joue également un rôle significatif dans le système de transport souterrain de Paris. En 2019, elle a enregistré l'entrée de pas moins de 22 443 106 voyageurs, ce qui la positionne à la cinquième place en termes de fréquentation parmi toutes les stations de métro de la capitale.
Cette popularité est le reflet de son importance en tant que point de convergence majeur pour les déplacements à Paris, confirmant ainsi son statut d'élément vital du réseau de transport de la ville.
Une liaison future vers Paris-Charles-de-Gaulle ?
La gare de l'Est jouera un rôle clé dans l'un des projets ferroviaires les plus attendus de la région parisienne, le CDG Express.
Si ce projet voit le jour, cette gare sera le point de départ de cette liaison ferroviaire privée à haut niveau de service, offrant une connexion rapide et efficace entre le cœur de Paris et l'aéroport international de Paris-Charles-de-Gaulle.
Les voyageurs pourront ainsi accéder facilement à l'aéroport depuis la gare de l'Est, renforçant ainsi davantage son importance en tant que plaque tournante majeure du transport dans la capitale française.
8. Une fresque historique poignante
À l'intérieur du hall Alsace de la gare de l'Est, ne manquez pas de lever les yeux pour contempler "Le départ des Poilus, août 1914", une immense toile de 5 x 12 mètres qui orne cet espace.
Malheureusement, rares sont les voyageurs qui prennent le temps de l'observer attentivement. Cette œuvre d'art témoigne pourtant d'un événement historique marquant qui s'est déroulé dans la gare entre 1914 et 1918 : le départ des soldats pour la Première Guerre mondiale.
Une fresque historique et un hommage personnel
Cette toile est l'œuvre du peintre américain Albert Herter (1871-1950), qui l'a offerte à la France en 1926. Elle représente à la fois une fresque historique mettant en scène le départ des soldats mobilisés en août 1914 et un hommage personnel au fils aîné du peintre, Everit, qui s'était engagé volontairement dans les troupes américaines et avait perdu la vie dans l'Aisne, près de Château-Thierry, en 1918.
L'histoire d'un drame familial
Le fils du peintre est figuré au centre de la toile, les bras tendus vers le ciel et une fleur au bout du fusil, symbolisant à la fois son ardeur en tant qu'engagé volontaire et peut-être aussi son destin tragique. De manière symétrique par rapport à ce personnage central, aux deux extrémités du tableau, se trouvent les représentations de ses parents. À gauche, sa mère est représentée avec les mains jointes, tandis qu'à droite, son père, le peintre lui-même, penche légèrement son buste vers l'avant, une main sur le cœur et l'autre tenant un bouquet de fleurs, comme s'il se recueillait devant la tombe de son fils enterré en France.
A remettre dans son contexte...
Il est important de noter que cette toile n'est pas une représentation exacte du départ des soldats en août 1914. À cette époque, les familles n'avaient pas accès au quai, et les soldats ne portaient pas encore leur uniforme.
Néanmoins, elle reflète l'état d'esprit des soldats et de leurs familles au moment du départ. Elle représente toutes les générations, montrant de jeunes pères en train d'étreindre leurs épouses ou leurs enfants, ainsi que des personnages plus âgés, probablement les pères et les mères des soldats mobilisés.
La crypte des cheminots morts pour la France
En face des quais, vous découvrirez une plaque émouvante dédiée "aux cheminots du réseau de l'Est morts pour la France". Cette plaque a été soigneusement installée sur le mur de la crypte du souvenir, commémorant ainsi les sacrifices des cheminots du réseau ferroviaire de l'Est qui ont perdu leur vie pour la France au cours des deux conflits mondiaux. C'est un lieu de mémoire et de respect envers ceux qui ont fait preuve de dévouement et de courage dans des moments difficiles de l'histoire.
9. Les films tournés à la gare de l'Est
La gare de l'Est présente un attrait particulier pour les tournages de films ayant pour cadre une gare ferroviaire. Elle offre en effet un accès de plain-pied et connaît un trafic bien moins dense que ses homologues parisiennes. Par conséquent, il n'est pas rare qu'elle se transforme en gare du Nord, voire en gare Saint-Lazare, gare de Lyon ou gare d'Austerlitz lors des productions cinématographiques.
Voici un petit échantillon de films célèbres tournés à la gare de l'Est :
- Berlin Express de Jacques Tourneur (1948), avec Merle Oberon et Robert Ryan.
- Quai de Grenelle d'Émile-Edwin Reinert (1950), mettant en scène Henri Vidal et Maria Mauban.
- Le Château de verre de René Clément (1950), avec Jean Marais et Michèle Morgan.
- Zazie dans le métro de Louis Malle (1960), qui compte Catherine Demongeot et Philippe Noiret au casting.
- L'Homme de Rio de Philippe de Broca (1964), avec Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac.
- La Grande Vadrouille de Gérard Oury (1966), célèbre pour la présence de Louis de Funès et Bourvil.
- Les Ripoux de Claude Zidi (1984), réunissant Thierry Lhermitte et Philippe Noiret.
- Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001), avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz.
Ces films ont contribué à faire de la gare de l'Est un lieu emblématique du cinéma français, lui donnant ainsi une place de choix dans l'histoire du septième art.
10. Un marché de Noël alsacien
Pendant la première quinzaine de décembre, la place du 11 novembre 1918 devient le lieu d'accueil du marché de Noël alsacien de la Gare de l'Est, un événement exceptionnel.
Ce marché de Noël, le plus ancien organisé hors de la région Alsace, célèbre en 2023 sa 41e édition. Son histoire remonte à sa création par le directeur de la Gare de l'Est et la Maison de l'Alsace. Parmi les nombreux visiteurs qu'il attire, il est particulièrement prisé des Alsaciens vivant à Paris, leur offrant un peu de la chaleur de leur région d'origine en plein cœur de la capitale française.
Sur le parvis de la Gare de l'Est, un vaste chapiteau abrite les stands d'une quinzaine de producteurs et d'artisans venus directement d'Alsace. Vous y trouverez une variété de produits du terroir qui font la renommée de cette belle région, offrant ainsi aux visiteurs une expérience authentique de l'Alsace, sa cuisine et son artisanat, dans l'ambiance chaleureuse et festive de Noël.
11. BONUS royal !
En août 1855, la reine Victoria et le prince Albert ont passé dix jours à Paris, à l'invitation de Napoléon III et de son épouse Eugénie. Cette visite d'État historique était destinée à célébrer l'alliance militaire entre la Grande-Bretagne et la France lors de la guerre de Crimée.
À la fin de la visite, le couple royal est revenu en train de la gare de Strasbourg (la gare de l'Est) à Boulogne-sur-Mer, d'où il est reparti en bateau pour Osborne sur l'Île de Wight.
Il est intéressant de constater que les monarques britanniques n'ont pas quitté Paris depuis la gare du Nord !
Pour en savoir plus sur la gare de l'Est
- Vous aimez les gares ? Lisez mon article complet sur la magnifique gare de Metz, un édifice historique du quartier impérial allemand.
- Découvrez le marché de Noël alsacien de la gare de l'Est.
- En savoir plus sur la gare de Paris-Est sur Wikipedia.
- Téléchargez le PDF du plan de la gare de Paris-Est
Trouver un hôtel proche de la gare de l'Est
En sortant de la gare de l'Est, on ne peut manquer de remarquer le grand nombre d'hôtels qui se dressent dans le quartier. La qualité de ces établissements s'est considérablement améliorée au fil des années. Les petits hôtels basiques et parfois insalubres ont pour la plupart disparu, laissant place à une montée en gamme générale de l'offre hôtelière.
Ainsi, avec la montée en gamme de l'offre touristique dans cette partie du 10e arrondissement de Paris, de nombreux hôtels indépendants de qualité ont fait leur apparition. Vous pourrez découvrir de nombreux boutique-hôtels, classés de 3 à 4 étoiles, chacun offrant une expérience unique. Pour ceux qui apprécient le côté moderne et standardisé des chaînes hôtelières telles qu'Ibis ou Kyriad, ces grandes enseignes sont également bien représentées près de la gare de l'Est, proposant des hébergements de qualité de 2 à 3 étoiles. Votre choix dépendra principalement de l'emplacement qui vous convient le mieux.
Pour répondre aux besoins de chacun, ci-dessous, vous trouverez une liste non exhaustive d'hôtels de qualité situés à proximité de la gare de l'Est, adaptés à différents budgets et préférences.
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Cet article fait partie du rendez-vous interblogueurs #EnFranceAussi, une belle initiative de Sylvie du blog Le coin des Voyageurs. Ce mois-ci, le thème choisi par Anne du blog Travel Marmotte est "une gare, une histoire". Découvrez les articles de ma participation à l'événement en cliquant sur le lien ici !
Je reviens d’un week-end à Paris, avec arrivée et départ Gare de l’Est. Grâce à votre excellent article, j’ai trouvé réponses à mes interrogations (étant en avance sur l’horaire de départ de mon train, j’ai « inspecté » cette très jolie gare et y ai observé ce dont vous parlé). Merci, merci car grâce à vous, je ne regarderai plus le tableau de la même façon… ni la gare en général.
Il paraîtrait que le sous-sol aurait aussi une Histoire (référence à la deuxième guerre mondiale ???) et qu’une salle en aurait encore les stigmates. Avez-vous connaissance de ça ?
Merci beaucoup Dominique ! En effet, un bunker se cache dans le sous-sol entre les voies 3 et 4. Il fut commandé en 1939 pour continuer à faire circuler les trains même en cas d’attaque au gaz, puis achevé par les Allemands en novembre 1941.
Super article sur cette gare qui est un peu dans l’ombre de la gare du Nord. Je la trouve pourtant bien plus sympathique à arpenter à bien des égards. J’aime son architecture aussi ! J’ai découvert qu’un marché de Noël s’y tenait depuis 41 ans ! 😀
Un grand merci Anne pour ce beau thème ! Le marché de Noël vaut le détour, surtout pour la qualité des produits gastronomiques offerts à la vente !
c’est la gare parisienne que je connais le moins, à découvrir !
De la gare de l’Est je me souvenais du tableau » le départ des poilus », il faut dire que j’avais à peine 10 ans quand j’y suis venue avec ma tante (pour aller à Strasbourg) et ce tableau m’avait marqué. C’est pas commun un marché de Noël dans une gare même si elle est de l’Est 😉
Merci du commentaire ! Effectivement, les gares réservent parfois de belles surprises (et de bons souvenirs !) 🙂
MERCI pour votre article, il est bien documenté. J’aurai ajouté le traiteur SCHMID qui depuis 1904 fait le relais toute l’année des bons produits de l’EST pour les parisiens et les touristes juste à la sortie de la gare. Le connaissez-vous ?
Merci Géraldine pour cette bonne adresse ! 🙂