Envie de découvrir un quartier-village de Nancy en-dehors des sentiers battus ? Allez, je vous emmène gravir les escaliers de la Côte des Chanoines pour atteindre le plateau du Haut-de-Chèvre. De là-haut, on prendra une dose d’air pur… à la cure d’Air de Nancy !
Mes souvenirs d’enfance de la Cure d’Air…
Un jour, ma grand-mère m’a emmené monter les escaliers de la Cure d’Air. J’étais enfant mais je me souviens de ces nombreuses marches, un endroit unique à Nancy où nous n’avions pas l’habitude de flâner.
J’avais vu dans un livre une vieille photo d’un funiculaire à Nancy et ça m’avait interpellé.
Wow ! Un funiculaire à Nancy ? Mais où était-il ?
C’est ce que nous allons découvrir.
Ce n’est que bien plus tard – assez récemment en fait – que j’ai appris ce qu’il était devenu. Et du coup, j’ai aussi pris connaissance de la Cure d’Air Saint-Antoine (c’est son vrai nom !).
La colline du Haut-de-Chèvre
A Nancy, je connaissais le Haut-du-Lièvre… un plateau sur lequel on trouvait beaucoup de lièvres et aujourd’hui hérissé de tours et de barres d’immeubles.
En face de lui, une autre colline surplombe directement le centre de Nancy – le Haut-de-Chèvre. Comme son nom l’indique, les chèvres venaient autrefois y pâturer ! Dans les années 1960, il a donné son nom à une résidence de grande hauteur.
Le plateau du Haut-de-Chèvre jouxte le quartier de Buthegnémont, plus à l’ouest.
De plus, la côte qui mène au plateau du Haut-de-Chèvre depuis le cimetière de Préville prend le nom de Côte des Chanoines.
Voilà pour la toponymie des lieux !
La Cure d’Air : le Petit Montmartre de Nancy
Comme nous allons le voir, il existe curieusement de nombreuses similitudes entre le quartier de la Cure d’Air et la butte de Montmartre à Paris.
- La colline du Haut-de-Chèvre était couverte de vignes, comme à Montmartre.
- Les escaliers de la Rue de la Cure d’Air grimpent la Côte des Chanoines et rappellent les nombreux escaliers montmartrois.
- Comme à Montmartre, le quartier nancéien possède son cimetière (Préville).
- La Cure d’Air fut un haut-lieu religieux, comme à Montmartre qui fut renommé jusqu’à la Révolution pour son abbaye. D’ailleurs, au pied du coteau nancéien se trouve la basilique du Sacré-Cœur, dont le style s’inspire de la célèbre église montmartroise.
- A la Cure d’Air comme à Montmartre, on vient surtout admirer la vue sur la ville.
- Il y avait un funiculaire qui permettait de monter à la Cure d’Air. Celui de Montmartre est toujours en activité.
- Enfin, comme à Montmartre, il règne à la Cure d’Air une atmosphère villageoise en pleine ville !
C’est parti pour une balade « Belle Epoque » !
Tout au long de cette balade, nous allons explorer le quartier de la Cure d’Air à Nancy, où flotte un parfum de Belle Epoque !
La carte ci-dessous vous donnera l’itinéraire à suivre pour découvrir le quartier.
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- Départ de la balade : le cimetière de Préville, croisement des rues de la Côte et Notre-Dame-des-anges.
- Longueur du parcours : 1 km pour l’aller, 2 km Aller-retour avec descente par la rue de la Côte.
- Dénivelé : 75 m (éviter les talons à aiguille ou les tongs !)
Le cimetière de Préville
Le cimetière abrite les tombes monumentales de nombreuses personnalités nancéiennes, dont celles de nombreux membres fondateurs de l’Ecole de Nancy, mouvement artistique Art Nouveau : la famille Majorelle, Emile Gallé ou Eugène Corbin.
Préville bute sur la côte des Chanoines. Tout en haut du cimetière, empruntez la rue de la Cure d’Air.
Les escaliers de la Cure d’Air
Une centaine de marches vous attendent ! Mieux vaut être prévenu car la côte des Chanoines est plutôt raide !
Il n’y a aucun monument sur cette partie de la balade. Il s’agit juste d’un paisible quartier résidentiel aux maisons individuelles noyées dans la verdure.
Le patronyme de la voirie du quartier évoque le caractère champêtre de l’avant-urbanisation : sentier des vignes, chemin du Haut-de-Chèvre, rue de la Côte, rue du Clos de Chèvre, rue du chemin blanc…
Les anciens sentiers vignerons
Ainsi, de part et d’autre des escaliers, on aperçoit ce que furent les anciens sentiers vignerons de Nancy. Ils constituaient un réseau autrefois utile à l’exploitation des vignobles sur les coteaux de la côte de Moselle.
On raconte que la vigne donnait un vin qui était servi à la table des ducs de Lorraine.
Les anciens sentiers desservent aujourd’hui les jardins familiaux, les vergers, les friches et les bois pourtant si proche du centre-ville.
Ajoutons que l’urbanisation de la côte des Chanoines et du plateau du Haut-de-Chèvre ne date que du début du 20e siècle. Certaines maisons affichent un style Art Nouveau ou Art Déco. Vous les découvrirez plus loin, rue Marquette par exemple.
Il faut penser à se retourner de temps en temps. La vue donne un avant-goût du panorama qui nous attend tout en haut, au parc de la Cure d’Air !
Une fois la montée terminée, on rejoint la rue Marquette. Prendre à droite et longer la rue jusqu’au bout. Vous arrivez devant les grilles du Parc de la Cure d’Air.
La maison de convalescence et de repos
Avant d’entrer dans le parc, observez le bâtiment austère sur votre droite. Il s’agit de l’ancienne maison de convalescence et de repos fondée en 1900 par l’abbé Girard, ancien aumônier militaire.
Elle comprenait 45 chambres et accueillait des pensionnaires en quête d’air pur, de calme et d’alimentation saine.
En effet, on y venait pour faire une « cure d’air », d’où le nom de l’établissement.
Pour la petite anecdote, c’est un des premiers bâtiments dans l’Est de la France qui a intégré le béton dans sa construction.
Côté vue sur Nancy, la façade est surmontée d’une statue monumentale de Saint Antoine de Padoue bénissant la cité ducale (une statue de 3 mètres de hauteur tout de même !)
Pour la petite histoire, saviez-vous que Nancy est jumelée avec la ville de Padoue en Italie depuis 1964 ?
La maison de repos et son parc subirent de plein fouet la Première guerre mondiale… le domaine ferma et tomba dans l’oubli.
Le couvent de la Visitation
En 1920, la propriété est rachetée par la communauté des sœurs de la Visitation.
Les sœurs construisirent la chapelle actuelle en 1924.
La même année, elles érigèrent la Croix de Mission, haute de 12 mètres, aujourd’hui visible sur le sentier des vignes.
Autre témoignage de ce passé religieux, la sculpture sur rocher réalisée par les sœurs. Elle représente l’apparition du Sacré-Cœur à Marguerite Alacoque, alias sainte Marguerite-Marie.
La communauté quitta les lieux en 1989.
La Ville de Nancy se porta acquéreur des lieux et rouvrit le parc au public en 1993.
Pour la première fois depuis la Première guerre mondiale, les Nancéiens ont pu redécouvrir le magnifique panorama !
Le funiculaire de la Cure d’Air
Il existait auparavant un funiculaire à Nancy. Mais il fallait vivre pendant la Belle Epoque pour en profiter.
C’est en 1904 que les propriétaires du parc de la Cure d’Air Saint-Antoine décidèrent la réalisation d’un funiculaire électrique.
Celui-ci permettait à toute personne de rejoindre le parc facilement… sans avoir à gravir la centaine de marches !
En effet, il reliait le cimetière de Préville au parc de la Cure d’Air sur une longueur de 229 mètres et un dénivelé de 48 m.
C’était un cadeau de Pâques !
Le funiculaire fut inauguré pour Pâques, les 23 et 24 avril 1905. C’était un succès : la fréquentation était d’environ 1700 voyageurs par jour.
10 voitures en bois à cabine ouverte transportaient 6 voyageurs en place assise avec un départ toutes les 45 secondes en forte affluence.
Le terrible accident du funiculaire
Puis, le 31 mai 1908, ce fut le drame.
Une voiture se détacha accidentellement du câble tracteur et dévala en trombe la pente de la voie. Elle vint percuter un second wagon.
L’accident provoqua la mort d’une femme et sept blessées.
Malgré tout, l’exploitation du funiculaire reprit.
La Première guerre mondiale eut raison de l’infrastructure qui cessa son activité en 1914, peu après le déclenchement du conflit.
Les aménagements urbains des années 1960 et la construction de la résidence de la Cure d’Air fit disparaître pour de bon les traces du funiculaire.
Les dernières traces du funiculaire
Pour les nostalgiques ou les détectives en herbe, il reste toutefois un vestige du funiculaire. Il est situé au croisement de la rue de la Côte et de la rue Notre-Dame-des-Anges.
Vous le voyez ce curieux rehaussement qui jouxte la maison au 8 rue de la Côte ? Il s’agissait d’une partie des quais de la station basse.
Tout en haut, on retrouve apparemment le même cas de figure, à l’emplacement de la station haute… mais je ne l’ai pas vérifié.
Le parc de la Cure d’Air
A sa création, le parc de la Cure d’Air était un véritable parc de loisir.
Situé à la « campagne » et pourtant « à deux pas de la ville », il permettait aux Nancéiens de venir en famille profiter d’une belle journée.
On y trouvait un Hall-Buvette. Il s’agissait d’une guinguette, construite en bois et inaugurée en 1901 (la structure est toujours debout aujourd’hui). On y venait boire une verre, manger, écouter de la musique, danser…
Le parc était également agrémenté de jeux pour distraire les pensionnaires de la maison de convalescence et les promeneurs : tourniquet, balançoires, tennis, jeu de quille, tape-cul et un guignol.
On imagine très bien l’ambiance « Belle Epoque » de l’endroit…
La vue panoramique sur Nancy
J’aime les points de vue.
Et ceux de la Cure d’Air font mon bonheur…
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les anciennes représentations de la ville de Nancy étaient dessinées à partir du plateau du Haut-de-Chèvre ou des hauteurs de Buthegnémont.
Les voyageurs arrivant de Paris par la route passaient par le secteur et découvraient cette vue magnifique de Nancy.
Louis XIII ne s’y était pas trompé. Quand ses armées ont bombardé Nancy, c’est justement des hauteurs de Buthégnemont qu’ils s’y sont pris !
Il faut dire que Nancy est bâtie dans une cuvette… ce qui n’arrangeait rien à sa défense !
La vue décrite à la Belle Epoque
La description poétique du panorama de la Cure d’Air par l’écrivain régionaliste Emile Badel (1903) a du faire des curieux :
« De ces hauteurs et de ce sommet vraiment privilégié, à côté de Buthegnémont,
d’où Louis XIII et le cardinal Richelieu, bombardèrent Nancy en 1633,
à côté des senteurs embaumées et fortifiantes des sapinières Saint Michel,
à côté des frondaisons épaisses de la grande forêt de Haye,
la vue s’étend à des lieues et des lieues, d’une part sur la vallée de la Meurthe aux industries variées et florissantes, sur les bourgades agricoles et les cités commerciales,
sur Saint Nicolas aux deux tours séculaires, sanctuaire national des Lorrains,
sur Dombasle, aux fumées éternelles de ses soudières,
et d’autres part sur la longue chaîne des Vosges, nettement tranchée en bleu verdâtre sur l’azur cendré des cieux.
Et plus près….
Tout près, au-dessus même de cette côte des chanoines, si fertile autrefois en vignobles estimés,
c’est Nancy qui s’étend toujours en rues nouvelles et en quartiers neufs,
vers cette courbe adorable qui va de Laxou à Vandœuvre
par la goulette de Maréville et dans les pentes boisées de Rémicourt,
de Villers et du Montet si grimpant.
On voit la ville s’étendre et s’allonger sans cesse (…)
De la Cure d’Air on voit tout cela… et bien d’autres choses encore.
C’est un infini régal pour les yeux…
c’est un charme souverain pour la reposée bienfaisante du corps et de l’esprit »
La vue aujourd’hui !
Etrangement, pas grand-chose n’a changé depuis cette description vieille d’environ 120 ans !
On aperçoit toujours les clochers de Saint-Nicolas-de-Port et les sites industriels de Dombasle-sur-Meurthe et Varangéville :
Les quartiers situés à l’ouest de la voie ferrée, notamment là où s’étendait l’étang Saint-Jean :
Et nous sommes revenus en été pour apercevoir la ligne bleue des Vosges. Vous la voyez aussi derrière les tours de la basilique Saint-Nicolas-de-Port ?
Les grands changements des années 1960-70
Enfin, si ! Ce qui a changé depuis, c’est le développement urbain des années 1960-70 autour de la gare et du quartier Saint-Sébastien. Cette densité d’immeubles de grande hauteur est inhabituelle pour une ville française de la taille de Nancy.
Gros plan sur la tour Thiers, 2e plus haut immeuble de Lorraine (90 m) :
Puis sur la tour Joffre-Saint-Thiébault (80 m) et le complexe commercial Saint-Sébastien :
Heureusement, cela n’a pas obstrué la perspective vers la place Stanislas et la cathédrale. Sur la photo ci-dessous, on aperçoit deux pavilions de la célèbre place, juste derrière la grande roue de la foire de Nancy :
Zoom sur la cathédrale de Nancy, édifice néo-classique érigé pendant la première moitié du 18e siècle :
La basilique du Sacré-Cœur (1902-1905), de style roman-byzantin, inspirée par l’église éponyme à Montmartre :
On reconnait l’espace de verdure du Parc Sainte-Marie. Et tout à droite, la basilique Notre-Dame-de-Lourdes (1908-1933) :
Le complexe de Nancy-Thermal et, au loin, la ZUP de Vandœuvre-lès-Nancy :
Le Montet et le plateau de Brabois :
Quand la résidence cache la vue !
Toutefois, il faut avouer que la vue vers le nord-est est malheureusement entravée par la résidence de la Cure d’Air et la végétation. On ne pourra donc pas apercevoir la Ville-Vieille et les banlieues nord de la ville… comme c’était le cas à la Belle Epoque.
J’imagine que les habitants des derniers étages de la Résidence de la Cure d’Air doivent avoir la plus belle vue de Nancy, les chanceux !
A voir également dans le parc de la Cure d’Air
Une fois que vous aurez fini d’admirer la vue, explorez le parc en empruntant ses allées.
Avez-vous vu le verger en contrebas du belvédère ?
En pleine floraison, il m’a permis de prendre de beaux clichés de Nancy au printemps.
Plusieurs arbres fruitiers poussent en effet dans le parc. Ils s’épanouissent à la Cure d’Air grâce à la volonté de reconstituer un verger de variétés anciennes de pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, cognassiers, mirabelliers, noyers, noisetiers, groseillers…
Et, cerise sur le gateau, tout le monde est invité à cueillir ces fruits !
Et la vigne ? Si une parcelle de vignes évoque bien le passé viticole du quartier, elle n’est toutefois que d’importance toute symbolique !
La plupart des installations de la Belle Epoque ont disparu. Il reste quelques vestiges (la guinguette, on l’a vu), mais aussi cette maisonnette. Il s’agit d’une ancienne maison d’hydrothérapie. On remarque les anciennes affiches sur sa façade.
Des panneaux d’information pour mieux comprendre le site !
Le parc de la Cure d’Air est agrémenté de panneaux d’information, installés en 2011. Cette signalétique comprend une dizaine de totems et de panneaux déclinant l’historique et le patrimoine des lieux sous différents thèmes.
Retour au cimetière !
Pour revenir au point de départ :
- empruntez le même itinéraire (rue Marquette puis les escaliers de la rue de la Cure d’Air) ou bien
- longez la rue Marquette et tournez à gauche rue de la Côte pour descendre la côte des Chanoines en douceur.
Les manifestations et événements culturels à la Cure d’Air
De nos jours, la Cure d’Air Saint-Antoine accueille diverses manifestations en saison :
- La chasse aux œufs à Pâques
- En mai, l’événement « Le Parc de la Cure d’Air en Fête »
- Au solstice d’été, la Fête de la musique
- Le bal du 14 juillet
- Des concerts organisés durant le mois de juillet
- En août, le traditionnel pique-nique organisé par l’Association « Les Amis de la Cure d’Air »
La Terrasse, l’événement de l’été 2020
L’événement La Terrasse (20/06-26/07/2020) avait auparavant lieu à la Porte de la Craffe en Ville-Vieille. Pour sa 2e édition, La Terrasse a pris de la hauteur et s’installe au parc de la Cure d’Air. Le public dispose un bar et des restaurants tout en profitant de la vue panoramique sur la ville.
Sont également organisées des animations musicales, notamment un pianiste certains soirs. Les après-midis, les Nancéiens montent à la Cure d’Air et s’installent sur des transats ou des espaces tables et chaises.
Un événement très sympa à ne pas manquer… surtout parce que mon petit-cousin fait partie de l’équipe des organisateurs ?.
Pour en savoir plus sur la Cure d’Air de Nancy
Quelques suggestions de sites :
- le site incontournable des Amis de la Cure d’Air
- l’article de wikipedia sur le funiculaire de la Cure d’Air
- le site de Nancy Tourisme
Et sur le blog, d’autres articles sur Nancy :
- la place Stanislas
- les 8 Portes de Nancy
- les marécages de Nancy et la Bataille de Nancy
- 2 jours à Nancy : itinéraire de découverte
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Inspiré ? Epinglez sur Pinterest :
Bonsoir Pierre , j’espère que vous supportez la chaleur ?
Merci pour cet article fort intéressant sur Nancy que je ne connaissais pas du tout , surtout les escaliers très ressemblants effectivement et je ne savais pas non plus qu’il y avait un funiculaire .
Bonne soirée à vous
Martine
Merci Martine ! Oui, c’est effectivement un endroit méconnu des touristes – et parfois des locaux ! Mais il mérite le détour et l’effort si l’on préfère monter par les escaliers (oui car il existe un parking près du parc tout en haut mais ? !!). Bonne journée et à bientôt.
Merci Pierre pour ce bel article. Cet endroit, c’est une partie de mon enfance dans les années 1950…. Entre la rue de la Côte et la Cure d’Air, il y avait des jardins et ma grand mère habitait une maison à mi pente pas très loin de l’ancien funiculaire. Tout a disparu pour laisser la place à de grands immeubles.
J’y suis retournée l’été dernier avec mes petits enfants: la montée d’escalier et le point de vue sur Nancy, le parc, j’ai même cru reconnaître quelques arbres…
Un bel été à vous.
Jocelyne de Colmar
Merci Jocelyne pour ce témoignage de souvenirs… C’est un peu dommage ces grands immeubles. Ils ont dénaturé le site et gène la vue vers la vieille-ville. Mais j’imagine que les résidents ont – eux – la plus belle vue de la ville 🙂