Vous recherchez une idée de sortie pour toute la famille dans les Alpes ? Avec quelques petits frissons pour donner un peu de piment à votre excursion ? Nous avons justement LA bonne destination. L’Aiguille Rouge en Vanoise. A plus de 3200 mètres, elle domine le domaine skiable des Arcs. Et le sommet est accessible en hiver comme en été grâce au téléphérique. Allez, je vous emmène découvrir ce pic alpin et ses panoramas à couper le souffle.
Pour ce mois de septembre, Pauline du blog Petites Evasions Grandes Aventures propose aux participants du rendez-vous #EnFranceAussi de composer autour du thème « sommets ». Ce RV est une belle initiative lancée par Sylvie du blog Le coin des Voyageurs qui permet à nos lecteurs de (re)découvrir notre belle France.
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L’Aiguille Rouge, 3227 mètres d’altitude !
L’Aiguille Rouge (3227 m) est située au Nord du Mont Pourri, le sommet le plus haut du massif de la Vanoise après la Grande Casse.
Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’accéder à plus de 3000 mètres d’altitude. Surtout si l’on est pas alpiniste ou randonneur confirmé.
Les remontées mécaniques sont indispensables pour atteindre ces sommets. L’Aiguille Rouge en Savoie n’est d’ailleurs pas la seule montagne d’où Monsieur et Madame Tout-le-monde peuvent atteindre les 3000 m sans effort.
Il y a aussi l’Aiguille du Midi à Chamonix-Mont-Blanc, le glacier de Bellecôte à La Plagne, le glacier de la Grande Motte à Tignes ou encore le glacier du Mont-de-Lans aux Deux-Alpes.
Mais je dois avouer que l’Aiguille Rouge m’a bluffé par son panorama grandiose et dégagé. J’y reviendrai plus tard.
Les Arcs, un des plus grands domaines skiables des Alpes
Le sommet est le point culminant du domaine skiable réputé des Arcs. Comprise dans la commune de Bourg-Saint-Maurice, la station est accessible été comme hiver par la route mais aussi par le funiculaire.
Les Arcs font partie de ces stations prestigieuses connues mondialement. Le domaine, très vaste, regroupe plusieurs « Arcs » :
- Arc 1600, accessible depuis Bourg-Saint-Maurice par la route ou par funiculaire.
- Arc 1800, en lisière de forêt, surplombant la Moyenne Tarentaise.
- Arc 1950, la petite dernière avec ses jolies résidences de tourisme exclusivement 5*.
- Arc 2000, construite en 1979, elle détonne avec son architecture audacieuse.
Les Arcs font partie de l’espace Paradiski, un des plus grands domaines skiables au monde. Les Arcs sont connectés à la station de Peisey-Vallandry, elle-même reliée au domaine de La Grande Plagne grâce au téléphérique du Vanoise Express.
Pensez donc ! En hiver, ce grand espace aligne plus de 425 km de pistes entre 1200 et 3250 m ! Un vrai paradis pour les skieurs ! Mais pour l’instant, restons en été…
Les Arcs en été
Pendant la saison estivale, Les Arcs offrent un vaste choix d’activités sportives : randonnées bien sûr, mais également promenades à cheval, natation, trampoline, tir à l’arc, fitness, cardio-training, step, zumba, stretching, aquagym, cirque, jardin d’aventures, mini-golf, structures gonflables, parapente…
Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges, ce qui fait des Arcs une des stations savoyardes les plus adaptées aux vacances en famille.
La station Arc 1800 possède même son propre terrain de golf avec vue grandiose sur la Moyenne Tarentaise et le Beaufortain.
En savoir plus sur Les Arcs en été.
L’ascension à l’Aiguille Rouge
C’est par une belle matinée ensoleillée de la fin août que nous avons commencé notre excursion. Nous sommes arrivés à Bourg-Saint-Maurice vers 9h. Cette petite ville de Tarentaise marque le passage de la Moyenne à la Haute vallée de la Tarentaise. Un carrefour routier menant à trois cols principaux : le Cormet de Roselend, le Petit-Saint-Bernard et l’Iseran.
Le funiculaire Les Arcs’ express
Nous avons garé notre voiture au parking du funiculaire. Aimée (ma fille de 5 ans) a beaucoup aimé cette remontée mécanique sur rails.
Les Arcs’ express permet de gravir en 7 minutes les 818 m qui séparent Bourg-Saint-Maurice à Arc 1600.
La navette inter-stations
A l’arrivée, une navette inter-stations gratuite nous attend à une centaine de mètres sur la gauche. Elle nous a permis de rejoindre Arc 1950.
En réalité, la navette continue jusqu’à Arc 2000 mais nous voulions découvrir la dernière-née des stations des Arcs.
Arc 1950
On nous avait dit qu’elle était différente des autres stations par son architecture traditionnelle s’intégrant joliment dans le paysage. Avec en prime une vue superbe sur le mont Blanc !
De là nous avons pris le téléphérique du Cabriolet qui relie Arc 1950 à Arc 2000 en une minute.
La télécabine du Varet
D’Arc 2000 il nous a fallu marcher quelques centaines de mètres pour rejoindre la gare aval de la télécabine du Varet à 2120 m d’altitude.
En moins de 6 minutes, la télécabine atteint le niveau de la gare du téléphérique de l’Aiguille Rouge à 2679 m). Le long du trajet, nous avons pu admirer les cimes enneigées du massif du mont Blanc. Peu à peu, on découvrait le domaine skiable d’Arc 2000 et la crête reliant l’Aiguille Grive (2733 m) à la Pointe du Four (2469 m).
A l’arrivée, la vue est déjà superbe sur la vallée d’Arc 2000, l’Aiguille Grive et la Pointe du Four. Au-delà se profile le massif du Beaufortain.
On s’attend à un spectacle encore plus prodigieux une fois tout en haut !
Le téléphérique de l’Aiguille Rouge
De tous les types de remontées mécaniques, le téléphérique est le plus vertigineux. Ceci est du à la portée du câble qui est unique. Contrairement aux télécabines, il n’y a pas de pylônes intermédiaires. Le téléphérique de l’Aiguille Rouge a une longueur de 1068 m pour un dénivelé de 533 m. Son débit permet de transporter 1100 personnes à l’heure.
Le sommet de l’Aiguille Rouge et son panorama grandiose
L’arrivée à la gare supérieure est pour le moins impressionnante. En sortant du téléphérique, on franchit une passerelle métallique qui laisse apercevoir le vide. Gloups !
Ce surplomb sur le ravin est vite oublié lorsqu’on accède « à la terre ferme ». Un petit sentier aménagé dans la pierraille conduit au sommet quelques mètres plus haut.
La gare du téléphérique impressionne. Il s’agit d’une structure accrochée au flanc de la montagne, sans bardage ni toiture. Ne sont apparents que les portiques, les câbles et les tommes d’ancrage.
Au sommet se trouve une table d’orientation permettant de mettre un nom sur les montagnes les plus hautes.
Ainsi que des jumelles panoramiques gratuites (également accessibles aux enfants, ma fille pourra en témoigner !)
D’ailleurs, elle a l’air bien plus intéressée à regarder le firmament que les montagnes !!
Le panorama à 360°
A 3227 m d’altitude, le panorama à 360° est évidemment à couper le souffle.
Devant nous se dressent les pics enneigés des Alpes françaises, suisses et italiennes. Les conditions météorologiques étant bonnes, nous avons même pu apercevoir la chaîne du Jura.
Seule l’énorme pyramide sommitale du Mont Pourri tout proche masque une partie du massif de la Vanoise, et par voie de conséquence le massif des Ecrins.
La plus belle vue sur le mont Blanc
Mais on ne peut pas s’en plaindre. Car l’Aiguille Rouge offre certainement au grand public le plus beau panorama sur le massif du Mont-Blanc. Le Toit de l’Europe semble bien proche et ses neiges éternelles le démarquent des autres massifs environnants.
Ceci dit, le versant que l’on voit est l’italien, comme pour tous les autres points de vue de Tarentaise. Il est beaucoup plus abrupt que le versant français que l’on peut découvrir du Salève ou de Genève. La vue du massif du Mont-Blanc comprend aussi la dent du Géant (à droite), les arêtes de Rochefort et les Grandes Jorasses.
Reconnaissance du paysage
Voici une sélection de photos prises lors de mon expédition à l’Aiguille Rouge avec les noms des sommets aperçus :
Le sommet du mont Blanc, le Toit de l’Europe (4810 m). Il est situé à 30 km à vol d’oiseau :
Les Grandes Jorasses (4208 m, massif du Mont-Blanc) :
Les Alpes bernoises cachées dans la brume :
Les Alpes Grées et au loin le massif du Grand Paradis (tout à droite on aperçoit le point culminant à 4061 m) :
Le (ou la ?) Grivola (3969 m) dans le massif du Grand Paradis (Italie), distant de 32 km à vol d’oiseau :
La Grande Sassière (3747 m) :
Les montagnes séparant la Tarentaise de la Maurienne :
Le Mont Pourri (3779 m) :
Le glacier du Mont Pourri :
La masse du Mont Pourri cache une grande partie du massif de la Vanoise. Toutefois, on peut apercevoir une portion des glaciers de la Vanoise :
Au sud-ouest apparaissent les pics enneigés des Grandes Rousses (3465 m), distante de 70 km à vol d’oiseau. De l’autre côté se trouve la région de Grenoble :
Les Ecrins, eux, sont masqués par le Mont Pourri. Plus au nord, on continue la description du panorama par la chaîne de Belledonne dont les pics se distinguent à l’arrière-plan (hauteur max 2977 m) :
Puis le massif de la Lauzière (2829 m) :
En contrebas on distingue le « Paquebot » de Plagne Aime 2000, ainsi qu’une grande partie du domaine de La Plagne :
L’Aiguille Grive (2732 m) et en arrière-plan le village de Longefoy reconnaissable à ses toits de tuiles rouges :
L’Aiguille Grive et le village de Villette dans la vallée de Tarentaise (site des fameuses carrières du marbre gris de Villette abondamment utilisé dans la construction de monuments et d’églises dans la région) :
La petite ville d’Aime (700 m), et les villages de Villaroland et Tessens (à gauche) et La Côte d’Aime (à droite) :
Le Grand Mont d’Arêches (2686 m). Remarquez à l’horizon la ligne bleue de la chaîne du Jura :
Au premier plan, la chaîne de la Portette dans le Beaufortain, les pelouses du Semnoz (au-dessus du lac d’Annecy) et le Grand Colombier (1534 m) dans le Jura fermant l’horizon :
La Pierra Menta (2714 m) et les montagnes surplombant le lac d’Annecy : Crêt des Mouches 2033 m et Pointe de la Beccaz (2041 m). Au loin, le Jura :
La Tournette (2351 m), plus haut sommet de la région du lac d’Annecy. Au loin, la ligne bleue du Jura :
La chaîne des Aravis avec à gauche, le Mont Charvin (2409 m) qui surplombe Ugine. Le col des Aravis se trouve à droite de la photo. Au fond, on distingue nettement les Monts Jura et le Crêt de la Neige (1720 m), point culminant du massif. Nous sommes à 106 km à vol d’oiseau. C’est au pied de cette montagne que se situe la ville suisse de Genève :
Une grande partie de la chaîne des Aravis :
Pour terminer, regardons en contrebas. Les chalets pittoresques de la jolie station d’Arc 1950 :
Puis les bâtiments audacieux d’Arc 2000 :
Conseils pratiques pour se rendre à l’Aiguille Rouge
- Ne songez pas à redescendre à pied depuis l’Aiguille Rouge. La descente se fera par le téléphérique. Et si vous craignez le vertige, un conseil : écartez-vous des baies vitrées et placez-vous au centre de la benne !
- N’oubliez pas de prendre quelques vêtements chauds dans votre sac (pull, écharpe). Même en été, les températures peuvent être basses et le sommet venteux, surtout le matin. Et prenez avec vous votre meilleure paire de lunettes de soleil !
- Vérifiez la météo des Arcs avant d’entreprendre la montée à l’Aiguille Rouge. Il serait dommage d’arriver là-haut la tête perdue dans les nuages…
- Le téléphérique a une fréquence d’environ 20 minutes. Vous pourrez rester admirer la vue au sommet de l’Aiguille Rouge autant de temps que vous le souhaitez (pour notre part, 40 minutes).
- Prenez avec vous une paire de jumelles. Tellement plus pratique pour admirer les montagnes. Surtout qu’au sommet, les jumelles gratuites sont très prisées !!
- Et bien sûr, l’appareil photo ou le smartphone pour selfie est in-dis-pen-sa-ble !!
- Les toilettes les plus proches du sommet se trouvent à la gare aval du téléphérique.
- Si vous souhaitez continuer à explorer le domaine des Arcs, achetez à la gare du funiculaire à Bourg-Saint-Maurice un pass Journée. Celui qui inclut la télécabine du Varet et le téléphérique de l’Aiguille Rouge (20 euros en été 2018). Il vous permettra de prendre les remontées mécaniques ouvertes aux piétons en été. Toutes les infos (tarifs, dates, horaires, RM ouvertes) ici.
- Attention ! L’accès à l’Aiguille Rouge n’est pas possible le lundi car les remontées mécaniques (TC Varet + TP Aiguille Rouge) sont fermées.
Autres liens pour en savoir plus :
- Mes articles sur la région historique et culturelle de Savoie
- Ma visite de Bourg-Saint-Maurice à Les Arcs sur le blog
- Le site des Arcs en été
- La page des Arcs sur l’Aiguille Rouge (horaires et tarifs)
Mes articles sur le blog de French Moments. Ils sont rédigés en anglais mais si vous ne comprenez pas la langue de Shakespeare, vous pouvez toujours regarder les photos 🙂 :
Un grand merci à l’Office de tourisme des Arcs pour avoir rendu cette visite inoubliable ! Les conseils procurés m’ont permis de bien préparer la découverte du domaine. Rendez leur visite (les agences sont ouvertes pour vous accueillir à Bourg-Saint-Maurice, Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950 et Arc 2000).
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Wouah, on ne peut qu’être en admiration devant un tel panorama à 360°. Cette vue est époustouflante sur le Massif du Mont Blanc, par beau temps. Je suis sure que vous en garderez de merveilleux souvenirs toi et ta fille. Merci pour ce dessert, on ne reste pas sur notre fin avec ce beau reportage ! A bientôt.
Merci Martine ! Oui, c’est la cerise sur la montagne ! 😉 On en garde effectivement un merveilleux souvenir. Une excursion incontournable quand on séjourne en Tarentaise. A bientôt pour de nouvelles aventures en octobre.
En effet, c’est grandiose!
Et c’est encore plus époustouflant en vrai 🙂
Magnifiques paysages. Cela donne vraiment envie d’y aller; pour cette année c’est raté pour moi car mes prochaines vacances sont pour Noël et je préfère la montagne l’été; mais je retiens ce lieu pour l’année prochaine. Merci pour vos très beaux documentaires. Cordialement.
Merci Joëlle pour votre gentil commentaire. En fait je préfère le panorama de l’Aiguille Rouge en été (plutôt qu’en hiver) car on distingue beaucoup mieux les sommets ! A bientôt sur le blog 🙂